Cliquez ici >>> 🦌 tombe la neige et souffle le vent d hiver
Laneige revient ! Premier bulletin neige de l'année (et troisième de la saison) ! On continue en 2019 : à chaque chute de neige, Thomas Blanchard, météorologue indépendant de Météo-Alpes, décrypte les sorties des modèles météo afin de nous donner des prévisions fiables et précises, massif par massif, des chutes de neige à venir.
Ondirait que l’hiver tombe On dirait que l’hiver tombe ; Et la dernière en neige, Voyez le beau cortège ! Nous chantons, nous dansons La ronde des saisons. Louisa Paulin . r Le premier jour de l’an Les sept jours frappent à la porte. Chacun d’eux vous dit : Lève-toi ! Soufflant le chaud, soufflant le froid, Soufflant des temps de toute sorte, Quatre saisons et leur escorte Se
Dansta pensée où tout est beau, Que rien ne tombe ou ne recule. Fais de ton amour ton flambeau. On s’éclaire de ce qui brûle. A ces démons d’inimitié Oppose ta douceur sereine, Et reverse leur en pitié Tout ce qu’ils t’ont vomi de haine. La haine, c’est l’hiver du coeur. Plains-les ! mais garde ton courage.
DictonsFévrier. -Neige et vent à la Chandeleur, printemps proche. -Si Février n'a ni pluie ni giboulées, seront ennuyeux tous les mois de l'année. -Quand la bise oublie Février, elle arrive en Mai. -Si Février n'a pas de grands froids, le vent dominera tous les autres mois. -S'il fait froid à Saint Pierre/Damien, l'hiver reprend sinon
Jetombe, tu tombes, nous tombons dans la neige tchèque. Carte. Attente. Télésiège. Piste. Bleu. Rouge. Noire. Neige. Vitesse. Peur. Chute. Neige, chute de nouveau, encore et encore. Comme si le sol recouvert de neige était irrémédiablement attiré par mon postérieur. Plus la neige est tassée et dure, et plus cette attirance me semble
Site De Rencontre Pour Homme Timide. 3 jours de ski en République tchèque durant lesquels j’ai pu admirer les paysages de mêmes paysages enneigées dont j’ai pu profiter en faisant du ski de fond en jours pendant lesquels j’ai fait un peu de snowboard. Ou presque. Je me suis également trouvé quelques talents cachés. Et j’ai eu mal. Je vous tombe, tu tombes, nous tombons dans la neige Attente. Télésiège. Piste. Bleu. Rouge. Noire. Neige. Vitesse. Peur. Chute. Neige, chute de nouveau, encore et si le sol recouvert de neige était irrémédiablement attiré par mon postérieur. Plus la neige est tassée et dure, et plus cette attirance me semble t-il avoir une loi physique pour décrire ce phénomène ? C’est certain. Le hasard dans la nature n’existe pas. C’est un amour à sens unique. Mon coccyx me l’a confirmé dés le premier jour. Le sol ne fait preuve d’aucune délicatesse à son égard. Mon coccyx préfère le moelleux du fauteuil en cuir. Moi aussi. Je me relève, la douleur irradie, je me courbe comme un grand père. Cela commence bien. J’ai envie de sortir une vieille tirade que les amateurs de films américains connaissent bien ! “I am too old for this shit !”Second talent caché ? Pouvoir chuter le plus ridiculement du monde aux endroits où tout le monde pourra admirer mes prouesses le dit le proverbe, rien ne sert de chuter, il faut se ridiculiser à conseil. Le mieux, pour chuter, est de se trouver non loin des entrées des télésièges. Tout le monde attend donc tout le monde peut vous voir. La majorité vous voit. Ils n’attendent que vous ! D’ailleurs entre vous et moi, je pense que les tire fesses ne sont pas vraiment adaptés aux snowbordistes. En tout cas, il ne me sont pas adaptés du tout. Du suffit d’ une bosse, d’un trou, d’un espace pour que je m’ecrase au sol. celui qui a ajoute “comme une m****”va s’en prendre une ! C’est plus fort que moi, je saisis immanquablement l’opportunité de me donner en spectacle. Ce qui conduit à des situations ou je me fais traîner sur quelques mètres pour ensuite me faire larguer comme un vieux sac sur les bords de la piste. Un couple de japonais a semble t-il éternalisé cet exploit. Une star des pistes vous dis-je !Mon égo est heureusement devenu hermétique aux moqueries des enfants qui eux, arrivent sans peine à ne pas se couvrir de ridicule à chaque montée. La bave des jeunes colombes n’atteint pas le vieux crapaud. Je dois être d’ailleurs le rayon de soleil de ceux qui surveillent le bon fonctionnement des tire fesses. Avec moi, ils savent que le spectacle est assuré et les rires garanties. Comme au cirque. Car oui, je suis obstiné. Tomber 3 fois d’affilé ne me fait pas peur ! Il y a bien un moment où une force supérieure aura pitié de moi. C’est généralement le comment font-ils tous pour dévaler les pistes à ces vitesses ? Je pense qu’ils n’ont pas assez goûté aux chutes. Je suis généreux je peux partager. Certains tentent d’ailleurs le destin. Sérieusement, descendre la piste de dos ?En montagne, il n’y a pas que les pistes dans la vie. Il y a aussi la contemplation !Paradoxalement, sur les pistes , le moment où le brouillard ou la neige tombe à gros flocons, météo tant redouté des skieurs, vous plongeant dans une sorte de coquille imperméable de laquelle aucun bruit ne filtre, est l’un de mes moments préférés. On ressent alors le caractère sauvage et indomptable de la montagne. Les éléments nous forcent à redevenir humbles. même si par nature et par manque d’expérience, je ne fais déjà pas le fier en snowboard Ce qui était connu et sûr ne l’est plus autant. On se sent perdu. Si les descentes sont nombreuses, on l’est vraiment, de perdu. Comment reconnaître le chemin devant un mur de neige ou de brouillard. Tout est d’un blanc diffus. C’est comme si une menace invisible planait. On ne voit plus rien, au mieux, des lumières blafardes au loin. Parfois des cris étouffés de skis qui raclent la glace. Des ombres fugitives qui filent. Le vent qui s’engouffre dans nos vêtements et qui soulève des vagues de flocons. Dans ces moments là , je m’assied au bord des pistes si je les trouve pour ne gêner personne et je m’enivre de ce silence. Je m’enivre de ces arbres à la grosse fourrure blanche balayée par le vent, ployant sous le poids des flocons. Je profite de ce calme et je descends alors à mon rythme. Là ou cela empêche les autres de foncer à toute allure, moi je profite de la piste sans la crainte d’être percuté ou violemment dépassé par un fou du chacun ses petits les uns la vitesse pour d’autres l’allégresse des marches dans les chemins enneigés. Entre les arbres aux feuilles de feux et les traces de ces petits êtres vivants qui se cachent à nos yeux, il y a foule de choses à observer. Tout ce blanc déjà , c’est beau. Une majesté construite patiemment flocon par flocon et qui n’est que fois que l’on a fini de grimacer de douleurs à chaque pas, on peut prendre le temps de sa balader un peu si, comme moi, dévaler 50 fois les pistes de ski jusqu’à que vos jambes en tremble ne fait pas partie de vos priorités. Les chemins de montagnes, au milieu des forêts, sont un lieu idéal pour pratiquer la marche en raquette ou du ski de randonnée ou du ski de fonds. Les tous petits, à leur plus grande joie se font tirer en luge par les plus grands. Certains font de longues balades à plaisirs, au chaud !D’autres, comme moi, partent aussi réchauffer leur douloureux postérieur et les lèvres engourdies par le froid avec un grog ou un bon gros chocolat chaud en haut des pistes, ou, encore mieux, se remplissent la panse avec un goulash, une soupe à base de viande boeuf ou mouton et de paprika. guláš en tchèque Rien de mieux que de se retrouver dans une joyeuse atmosphère boisée et festive en regardant tomber les flocons et autres malheureux sur les pistes chacun son tour. Et puis ici, pas besoin de dépenser un bras pour se faire plaisir. Je fais même le prince et je laisse un pourboire, ce doit être le grog qui m’a trop oui, j’allais oublier le plus grand des plaisirs. Apres une journée à dévaler les pistes, à se dépenser alors que l’hiver glace nos vieux os, quoi de mieux que de prendre une bonne douche chaude avant de s’engouffrer dans les draps chauds et douillets de son lit, espérant une bonne nuit de sans compter les espèce nuisible et abjecte qui vous empêche de vous reposer. Vous les connaissez, ? En faites-vous partie ?Je ne parle pas de ces amateurs de dimanche imitant le bruit d’une vieille mobilette. Non, noooon… je parle de l’élite de ceux qui ont construit leur réputation en imitant un airbus au décollage ! Les tueurs de tympans pour qui, même les boules quies sont insuffisantes !J’ai trouvé pour eux une technique. Sans remords, les enregistrer et pousser leur propre ronflement à fond à côté de leur oreille. Effet garantie. Siffler la nuit ou lancer une chanson sur youtube d’un gars qui siffle marche également. Il n’est pas né le ronfleur qui me fera subir en toute impunité ses talents vocaux ! Si je ne dors pas, le ronfleur dort moins également. La vengeance sifflera dans la nuit, comme zorro ! Gare aux ronfleurs tchèque ou autres ! Les nuits glacées pourraient s’avérer bien longues pour nous tous ! Agrandir le plan
Vous savez que c'est l'hiver quand vous prenez ce manteau supplémentaire, quand vous commencez à chercher votre écharpe préférée et quand une tasse de café chaude vous apaise à l'intérieur! Ensuite, il y a de la neige elle illumine tout le monde, elle transforme un décor sombre, parfois décadent en un paysage blanc et ludique, et elle vous invite à sortir et à admirer ce phénomène rédempteur; la neige recouvre tout pour nous rappeler qu'un nouveau départ est en route, qu'une nouvelle saison doit arriver et apporter ses nouvelles l'intervalle réconfortant des vacances de Noël, l'hiver apportera probablement plus de vents froids et de rafales et des températures plus basses, mais il nous rapprochera également, dans les réunions de famille, les réunions avec de bons amis et les dîners romantiques avec ceux que nous aimer et se soucier. Pourquoi blâmer l'hiver, vraiment? On pourrait aussi bien le manquer au printemps…Vous savez, c'est l'hiver où chaque câlin et chaque instant passé dans une étreinte amoureuse est le signe d'un été éternel que nous gardons tous à l'intérieur - et nous devons remercier l'hiver pour cela! Voici 25 belles citations sur l'hiver et la neige qui vous feront attendre les températures plus il fait froid photo d'avril L'hiver est le temps du confort, de la bonne nourriture et de la chaleur, du toucher d'une main amicale et d'une conversation au coin du feu c'est le temps de la maison. Edith Sitwell A quoi bon la chaleur de l'été, sans le froid de l'hiver pour lui donner de la douceur. John Steinbeck Le printemps passe et l'on se souvient de son innocence. L'été passe et l'on se souvient de son exubérance. L'automne passe et l'on se souvient de sa révérence. L'hiver passe et l'on se souvient de sa persévérance. Yoko Ono Si l'hiver arrive, le printemps peut-il être loin derrière? Percy Bysshe Shelley Restez calme et attendez la vieille grand-mère disait toujours les amis d'été fondent comme les neiges d'été, mais les amis d'hiver sont amis pour toujours. George Martin Les jours de soleil d'hiver sont-ils aussi tristes pour vous aussi? Quand il fait brumeux, le soir, et que je sors seul, il me semble que la pluie tombe dans mon cœur et la fait s'effondrer en ruines. Gustave Flaubert Si nous n'avions pas d'hiver, le printemps ne serait pas si agréable si nous n'avions pas parfois le goût de l'adversité, la prospérité ne serait pas la bienvenue. Anne Bradstreet Parce que le chant des oiseaux pourrait être joli, Mais ce n'est pas pour toi qu'ils chantent, Et si vous pensez que mon hiver est trop froid, Tu ne mérites pas mon printemps. Erin Hanson Hiver. La définition du dictionnaire pour la communauté des est la manière de la nature de dire Le vôtre. Robert Byrne Certes, tout le monde est conscient des plaisirs divins qui accompagnent un coin de feu hivernal; des bougies à quatre heures, des cartouches chaudes, du thé, une bonne théière, des volets fermés, des rideaux coulant en larges draperies au sol, tandis que le vent et la pluie font rage sans bruit. Thomas de Quincey Le cœur peut devenir vraiment froid si tout ce que vous avez connu est l'hiver. Benjamin Alire Sáenz J'ai lu une grande partie de la nuit et je suis allé vers le sud en hiver. Eliot Peu importe la durée de l'hiver, le printemps suivra à coup n'a jamais besoin d'être ennuyeux tant qu'on a des amis pour aider, des jardins pour s'amuser et des livres pendant les longues soirées d'hiver. En hiver, elle s'enroule autour d'un bon livre et rêve loin du froid. Ben Aaronovitch L'hiver n'est pas une saison, c'est une occupation. Sinclair Lewis J'adore regarder la fine brume de la nuit venir, Les fenêtres et les étoiles illuminées une à une, Les fleuves de fumée noire coulent paresseusement vers le haut, Et la lune se lève et les transforme en argent. Je verrai Les printemps, les étés et les automnes passent lentement; Et quand le vieil hiver met son visage vide sur le verre, Je vais fermer tous mes volets, tirer les rideaux, Et construisez-moi des palais majestueux aux chandelles. Charles Baudelaire Aucun hiver ne dure éternellement, aucun printemps ne saute son tour. Hal saison décroît rapidement Nos nuits devenaient enfin froides Je l'ai emmenée au lit avec de la soie et de la chanson, Restez tranquille, mon amour, je ne serai pas long; Je dois préparer mon corps à la passion. ' O, votre corps que vous donnez, mais tout le reste vous rationnez. C'est à cause de ces rêves d'une scène sylvestre Une nymphe qui saigne pour me laisser sereine… J'ai des rêves de garce tremblante. 'Vous avez des rêves,' dit-elle, 'qui ne peuvent pas être éteints.' Notre passion, dis-je, ne doit jamais être crainte; Comme notre désir d'amour ne peut jamais être guéri. Notre désir est notre chemin et notre chemin est notre volonté, Nous avons l'amour, mon amour, que personne ne peut tuer. Si la nuit est ton amour, alors dans les rêves tu réaliseras… Cet amour, notre amour, que personne ne peut tuer. Pourtant le désir est ma voie, et ma voie est ma volonté, J'ai donc tué mon amour avec un somnifère. Roman Payne Aimons l'hiver, car c'est le printemps du génie. Pietro souffle hivernal de décembre trouble déjà l'étang, givre la vitre, obscurcissant la mémoire de l'été… John Geddes Aucun animal, selon les règles de l'étiquette animale, ne devrait jamais faire quoi que ce soit de pénible, d'héroïque, ou même modérément actif pendant la morte-saison de l'hiver. Kenneth Grahame L'hiver, alors dans ses premiers stades clairs, était un moteur purificateur qui roulait sans entrave sur la ville et la campagne, alertant les étoiles de scintiller violemment et de répandre leur lumière argentée dans les bras d'arbres nus en train de se lever. C'était une chose folle et belle qui parcourait à vif les âmes des animaux et des hommes, les poussant devant elle jusqu'à ce qu'elles adorent courir. Et ce qu'il a fait aux forêts du Nord est difficile à décrire, étant donné qu'il a glacé les branches des sycomores sur la rue Chrystie et les a balayées d'avant en arrière jusqu'à ce qu'elles sonnent comme des rangées de cloches. Mark Helprin, Winter's Tale À quoi bon la chaleur de l'été sans le froid de l'hiver? John SteinbeckComme un animal d'hiver, la lune lèche le sel de ta main, Pourtant, vos cheveux moussent toujours violemment comme un lilas D'où un petit hibou des bois appelle. Johannes Bobrowski Il a neigé toute la semaine. Les roues et les pas se déplaçaient sans bruit dans la rue, comme si l'entreprise de vivre continuait secrètement derrière un rideau pâle mais impénétrable. Dans le calme qui tombait, il n'y avait ni ciel ni terre, seulement de la neige qui se soulevait dans le vent, givrait la vitre, refroidissait les pièces, amortissait et décortiquait la ville. Truman Capote dans lequel les gens enfermaient leurs animaux et eux-mêmes et rien ne semblait bouger, mais la fumée s'enroulait vers le haut des cheminées d'argile et un merle à ailes rouges occasionnel qui refusait d'être mis à la terre. Et il faisait froid. Pas le froid du vent comme l'oncle Hammer a dit qu'il a balayé l'hiver nordique, mais un froid glacial et oisif qui s'est infiltré à travers une terre chaude jamais regardé vers les jours de champs verts et mûrs, un froid thaï a été inquiet pendant son court séjour alors qu'il se frayait un chemin les fissures des maisons mal construites et ont forcé les gens à l'intérieur blottis autour des incendies incendiés à souhaiter qu'il disparaisse. Mildred D. Taylor Vous pensez à l'extérieur de votre chambre, aux rues de la ville, aux petites places solitaires de la gare, à ces samedis d'hiver tous pareils. Marguerite Duras rendu plus épais par sa proximité avec la Seine, brouillé chaque détail avec ses voiles déchiquetés, percé à différentes distances par la lueur rougeâtre des lanternes et des barres de lumière s'échappant des fenêtres illuminées. La route était trempée de pluie et scintillait sous les réverbères, comme un lac reflétant des guirlandes de lumières. Un vent amer, lourd de particules glacées, fouettait mon visage, ses hurlements formant les notes aiguës d'une symphonie dont la basse était jouée par des vagues enflées s'écrasant dans les piles des ponts en contrebas. La soirée ne manquait d'aucune poésie rude de l'hiver. Théophile Gautier J'étends mes vêtements d'hiver et je souhaite que je sois parti, rentrant chez moi, où les hivers de New York ne me saignent pas. Paul Simon, Le boxeur»L'amour a une forme différente, comme cette neige qui tombe en hiver. Rizki De La chanson se tait, la musique est muette, Mais l'air brûle de leur parfum, Et l'hiver blanc, à genoux, Observe tout avec une attention respectueuse. Anna Akhmatova Moment après instant, dans la vie hivernale de la vie s'est figée En écho à une histoire de blues, un jalon s'est levé. Sandeep N Tripathi Dans l'hiver frissonnant profond, je peux sentir la joie d'un été dansant dans mon cœur. Debasish Mridha Si vous pensez que mon hiver est trop froid, vous ne méritez pas mon printemps. Erin HansonL'hiver est au rendez-vous, Lhude chante Goddamm, Raineth drop et staineth slop Et comme le vent souffle! Chantez Goddamm. Skiddeth bus et sloppeth nous, Une ague a mon jambon. Freezeth river, turneth liver Merde, chante Goddamm. Goddamm, Goddamm, c'est pourquoi je suis, Goddamm. Alors, contre le baume de l'hiver Chante Goddamm, damm, chante Goddamm Chantez Goddamm, chantez Goddamm, DUST. Ezra Pound Au plus profond de l'hiver, j'ai finalement appris qu'en moi il y avait un été invincible. Albert pensé qu'il n'y aurait pas d'hiver dans le désert, mais l'hiver est quand même arrivé, silencieusement, soudainement. You Jin Dans ce monde, seul l'hiver est certain. George Martin Nous sommes en janvier profond. Le ciel est dur. Les tiges sont fermement enracinées dans la glace. C'est dans cette solitude, une syllabe, Hors de ces scintillements gawky, Intones son unique vide, Le creux le plus sauvage du son hivernal. Wallace Stevens Un mot aimable peut réchauffer trois mois d'hiver. Proverbe japonaisIl faut maintenir un peu d'été même en plein hiver. Henry David neige est une tentative de Dieu pour rendre le monde sale propre. Mehmet Murat IldanLe soleil ne peut pas blanchir la neige, pas le temps à défaire ce que les poètes savent. Ralph Waldo EmersonIl y a une grandeur en hiver, sévère et sauvage peut-être, mais une grandeur qui parle à l'âme. C. J. PetersonPour apprécier la beauté d'un flocon de neige, il faut se démarquer dans le il y a de la neige au sol, j'aime faire semblant de marcher sur des nuages. Takayuki IkkakuL'hiver vacillait sur le point de succomber au soleil qui revenait, mais aujourd'hui la brise préférait encore le toucher des flocons de neige. Rue Garder le cœur au chaud en hiver est la vraie victoire. Marty Rubi L'automne arrive tôt le matin, mais le printemps à la fin d'une journée d'hiver. Elizabeth Bowen L'été est pour se rendre; l'hiver est pour se demander. Debasish Mridha Si nous n'avions pas d'hiver, le printemps ne serait pas si agréable. Anne Bradstreet Chaque saison a une raison. L'été ne peut pas faire les travaux de l'hiver, ni l'hiver les travaux de l'été. Chaque saison est unique et pourtant si importante, alors chérissez les saisons de votre vie. Gugu Mona Une rose peut-elle survivre en hiver? Gina Marinello-Sweeney L'hiver est le sommeil de la nature. H. S. JacobsQuand la neige tombe, la nature écoute. Antoinette van KleeffMalgré tout le froid qu'un hiver peut apporter, la chute de neige le découvre ce que l'été réserve. Thomas CoryatL'hiver est sur ma tête, mais le printemps éternel est dans mon cœur. Victor HugoRemercions le froid - cela nous y a quelque chose dans l'hiver qui fait ressortir le plus câlin de est le temps du confort, de la bonne nourriture et de la chaleur, du toucher d'une main amicale et d'une conversation au coin du feu c'est le temps de la maison. Edith SitwellLes gens ne remarquent pas si c'est l'hiver ou l'été quand ils sont heureux. Anton TchekhovBébé, il fait froid pourrais aussi aimerBonjour Décembre! Fin de l'année et recommencezConseils de vie Lisez d'abord un manuel100 citations inspirantes pour vous aider à passer à l'étape suivante
Un village nordique composĂ© d'une yourte, d'un tipi et d'un igloo sous lesquels prendre un bon goĂ»ter ou se rĂ©chauffer autour d’une fondue après une dĂ©licieuse balade en raquettes, voilĂ l'idĂ©e très nature de Rachel et Katia, le duo de choc et de charme d"AltaĂŻ". DĂ©paysement avec AltaĂŻ Quand Rachel vient nous chercher Ă l’hĂ´tel ce matin-lĂ , une grande bouffĂ©e de fraĂ®cheur s’engouffre par la porte et il ne s’agit pas que du froid hivernal qui enveloppe en ce moment mĂŞme tout Serre-Chevalier. Jeune femme pĂ©tillante amoureuse de la rĂ©gion et du MonĂ©tier-les-Bains tout particulièrement, Rachel est accompagnatrice en montagne et fondatrice d’AltaĂŻ, une petite structure nature oĂą le fait maison est une vĂ©ritable institution. Il y a 3 ans de cela, Rachel a fait tomber le tailleur et la rigueur d’un emploi de bureau pour se lancer dans l’aventure d’AltaĂŻ avec sa copine Katia. Et ça lui rĂ©ussit Ă bientĂ´t 40 ans, la jeune femme peut prĂ©tendre en paraĂ®tre 10 de moins. Elle est intarissable sur l’histoire du coin, semble connaĂ®tre tous les habitants des environs, a le contact facile, et parvient Ă rester fĂ©minine sous sa doudoune et son bonnet ! VoilĂ le portrait en quelques lignes de cette attachante maman de 3 enfants que l’on aime presque instantanĂ©ment... FĂ©vrier 2013 RandonnĂ©e et objectif L’Alpe du Lauzet Point de dĂ©part Pont de l’Alpe, le sentier derrière l’auberge Altitude 1940 m DĂ©nivelĂ© environ 200 m Temps 1h de montĂ©e PrĂ©caution Des avalanches peuvent survenir le long du chemin bordĂ©s de quelques couloirs dangereux. Faire la promenade accompagnĂ© d’un guide. Depuis le Pont de l’Alpe et l’auberge Ă©ponyme, on emprunte un sentier enneigĂ© qui remonte le long d’un courant d’eau fougueux que le gel n’a pas encore piĂ©gĂ©. Le dĂ©nivelĂ© n’est pas très important mais raquettes aux pieds a soulevĂ© la poudreuse, l’effort est un peu plus poussĂ© qu’il n’y parait. La neige tombe abondamment mais Ă randonner, on n’a aucun mal Ă se rĂ©chauffer. Le dĂ©cor aujourd’hui est des plus intimistes les sons sont Ă©touffĂ©s par les flocons, le silence nous enveloppe, le paysage semble emmitouflĂ© dans un Ă©pais manteau cotonneux et immaculĂ©. Et puis soudainement, sur la pente qui nous fait face, un Ă©norme bouquetin lutte pour trouver quelques herbes Ă grignoter sous ce rigoureux hiver. Dans la neige, l’animal est plutĂ´t pataud et le froid affaiblit grandement ses forces physiques. Lui, c’est Jean-Claude, la star des bouquetins par ici, car il n’est pas rare qu’il descende jusqu’au village sous les regards amusĂ©s des gens du coin. Rachel dĂ©gaine sa jumelle et y capte le regard du bouquetin lĂ Ă travers le verre, Jean-Claude nous apparait d’encore plus près. On observe ses longues cornes et leurs stries de croissance, la grosseur caractĂ©ristique qu’il a juste sous la mâchoire mais qui ne semble pas le faire souffrir, le poids de son corps maladroit dans cet environnement oĂą il n’est pas si bien adaptĂ©. On se remet en route, on jete un oeil inquiet aux couloirs d’avalanche menaçants, on se replonge dans la quiĂ©tude veloutĂ©e du paysage, et on poursuit la balade jusqu’à l’alpe d’étĂ© du Lauzet, vaste prairie ceinturĂ©e de sommets. La petite chapelle nous apparait en premier, de la neige jusqu’à mi-porte, les quelques habitations endormies semblent Ă©touffĂ©es sous la poudre blanche, et ce cirque-lĂ est dominĂ© par le sommet des Agneaux et le glacier du Casset, admirables par grand bleu. Un petit thĂ© chaud Ă©picĂ© que nous sert Rachel, une barre de chocolat pour l’énergie et c’est reparti dans le sens inverse. Pour la descente, on foule les prairies immenses, chacun traçant son propre sillon. La neige craque, la neige crisse, la neige amortit. On arrive en bas, sourire aux lèvres, la faim au ventre. Ca tombe bien, l’Auberge du Pont de l’Alpe sert une dĂ©licieuse cuisine familiale avec des produits de la rĂ©gion. On l’a bien mĂ©ritĂ©. Bien au chaud sous une yourte mongole AltaĂŻ* propose toutes sortes de randonnĂ©es Ă travers le Parc National des Écrins, mais son originalitĂ©, c’est son petit village nordique plantĂ© dans une vaste clairière enneigĂ©e derrière l’adorable hameau du Casset. Optez pour la sortie Trappeurs et après une promenade dans un magnifique sous-bois pliant sous la neige, vous vous dĂ©chausserez, enfilerez de grosses chaussettes de laine, et suspendrez les vĂ´tres Ă un fil au dessus du poĂŞle sous cette magnifique yourte en provenance tout droit de Mongolie. L’intĂ©rieur a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© avec goĂ»t par Rachel et Katia qui ont le souci du dĂ©tail des oreillers brodĂ©s main, des bougies partout, des galets peints, des livres d’images sur le peuple mongol, des coiffes typiques, des tabourets de mĂ©lèze rehaussĂ©s de fourrure, des Ă©toiles suspendues aux armatures de la yourte, du bois peint de grosses fleurs traditionnelles, des tapis colorĂ©s, des feuilles et des crayons pour occuper les bambins… Sur la table de bois, un goĂ»ter confectionnĂ© maison un crumble aux pommes avec un sablĂ© tout doux, des mini fondants au chocolat absolument irrĂ©sistibles, des biscuits Ă la cannelle, du jus de pomme bio, une liqueur de gĂ©nĂ©pi glanĂ©e Ă un producteur du coin. D’autres formules vous proposent des soirĂ©es nocturnes pour marcher raquettes aux pieds sous les Ă©toiles, Ă la lueur d’une frontale, et rĂŞver les yeux ouverts dans un dĂ©cor cotonneux oĂą la magie opère. Ensuite au choix, c’est apĂ©ro montagnard ou fondue savoyarde, le tout confectionnĂ© Ă partir de produits locaux. LĂ , bien calĂ© au chaud près du poĂŞle, on se rĂ©chauffe, on se rĂ©gale, on se croit embarquĂ© loin dans un autre monde... La yourte d’AltaĂŻ, c’est un petit cocon hors du temps, une bulle de chaleur en plein hiver idĂ©ale Ă partager avec toute la famille. Rando raquettes Tarif Plusieurs expĂ©ditions possibles Ă€ partir de 32 EUR Sortie Trappeurs 32 € pour 3h avec le goĂ»ter Sortie noctune avec apĂ©ro montagnard 35 € Sortie noctune avec fondue savoyarde 50 € CoordonnĂ©es06 49 95 91 92 [email protected] Le Pont de l'Alpe, Le MonĂŞtier-les-Bains, 05220, Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur, FR
ipomeeGuide spirituelVoici, j'ai dans l'idée que certains poèmes peuvent évoquer les joies et le peines de cette vous propose de rassembler ici quelques poèmes, qu'on pourra peut-être utiliser en classe. Je commence avec Emile Verhaeren Décembre- Ouvrez, les gens, ouvrez la porte,je frappe au seuil et à l’auvent,ouvrez, les gens, je suis le vent,qui s’habille de feuilles Entrez, monsieur, entrez, le vent,voici pour vous la cheminéeet sa niche badigeonnée ;entrez chez nous, monsieur le Ouvrez, les gens, je suis la pluie,je suis la veuve en robe grisedont la trame s’indéfinise,dans un brouillard couleur de Entrez, la veuve, entrez chez nous,entrez, la froide et la livide,les lézardes du mur humides’ouvrent pour vous loger chez Levez, les gens, la barre en fer,ouvrez, les gens, je suis la neige,mon manteau blanc se désagrègesur les routes du vieil Entrez, la neige, entrez, la dame,avec vos pétales de lyset semez-les par le taudisjusque dans l’âtre où vit la nous sommes les gens inquiétantsqui habitent le Nord des régions désertes,qui vous aimons - dites, depuis quels temps ? -pour les peines que nous avons par vous VerhaerenEt encore La neigeEmile VerhaerenLa neige tombe, indiscontinûment,Comme une lente et longue et pauvre laine,Parmi la morne et longue et pauvre plaine,Froide d’amour, chaude de neige tombe, infiniment,Comme un moment –Monotone – dans un moment ;La neige choit, la neige tombe,Monotone, sur les maisonsEt les granges et leurs cloisons ;La neige tombe et tombeMyriadaire, au cimetière, au creux des tablier des mauvaises saisons,Violemment, là -haut, est dénoué ;Le tablier des maux est secouéA coups de vent, sur les hameaux des gel descend, au fond des os,Et la misère, au fond des clos,La neige et la misère, au fond des âmes ;La neige lourde et diaphane,Au fond des âtres froids et des âmes sans flamme,Qui se fanent, dans les carrefours des chemins tors,Les villages sont seuls, comme la mort ;Les grands arbres, cristallisés de gel,Au long de leur cortège par la neige,Entrecroisent leurs branchages de vieux moulins, où la mousse blanche s’agrège,Apparaissent, comme des pièges,Tout à coup droits, sur une butte ;En bas, les toits et les auventsDans la bourrasque, à contre vent,Depuis Novembre, luttent ;Tandis qu’infiniment la neige lourde et pleineChoit, par la morne et longue et pauvre s’en va la neige au loin,En chaque sente, en chaque coin,Toujours la neige et son suaire,La neige pâle et inféconde,En folles loques vagabondes,Par à travers l’hiver illimité VerhaerenartaxerxesNiveau 7Un grand merci, ipomee, et pour l'idée du topic, et pour les poèmes de Verhaeren. Cela m'a rappelé ce souvenir d'école, partagé je pense par beaucoup. Rien de tel que les poèmes appris dans l'enfance pour forger une sensibilité. C'est beau la neige, mais c'est cruel de neigeLa grande plaine est blanche, immobile et sans un bruit, pas un son; toute vie est on entend parfois, comme une morne plainte,Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de s'est abattu sur toute floraison ;Des arbres dépouillés dressent à l'horizonLeurs squelettes blanchis ainsi que des lune est large et pâle et semble se dirait qu'elle a froid dans le grand ciel son morne regard elle parcourt la terre,Et, voyant tout désert, s'empresse à nous froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,Aux étranges reflets de la clarté ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !Un vent glacé frissonne et court par les allées ;Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes les grands arbres nus que couvre le verglas,Ils sont là , tout tremblants, sans rien qui les protège ;De leur oeil inquiet, ils regardent la neige,Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient de Maupassant_________________L'homme crie où son fer le rongeEt sa plaie engendre un soleilPlus beau que les anciens 10Dans l'interminableEnnui de la plaineLa neige incertaine Luit comme du sableLe ciel est de cuivreSans lueur aucuneOn croirait voir vivreEt mourir la luneComme des nuéesFlottent gris les chênesDes forêts prochainesParmi les buéesLe ciel est de cuivreSans lueur aucuneOn croirait voir vivreEt mourir la luneCorneille poussive,Et vous, loups maigres,Par ces bises aigresQuoi donc vous arrive?Dans l'interminable Ennui de la plaineLa neige incertaineLuit comme du Romances sans spirituelMerci Artaxerxès et un poème pas gai Les effarésNoirs dans la neige et dans la brume,Au grand soupirail qui s'allume,Leurs culs en rond,A genoux, cinq petits, - misère ! -Regardent le Boulanger faireLe lourd pain voient le fort bras blanc qui tourneLa pâte grise et qui l'enfourneDans un trou écoutent le bon pain Boulanger au gras sourireGrogne un vieil sont blottis, pas un ne bouge,Au souffle du soupirail rougeChaud comme un pour quelque médianoche,Façonné comme une briocheOn sort le pain,Quand, sous les poutres enfumées,Chantent les croûtes parfuméesEt les grillons,Que ce trou chaud souffle la vie,Ils ont leur âme si ravieSous leurs haillons,Ils se ressentent si bien vivre,Les pauvres Jésus pleins de givre,Qu'ils sont là tous,Collant leurs petits museaux rosesAu treillage, grognant des chosesEntre les trous,Tout bêtes, faisant leurs prièresEt repliés vers ces lumièresDu ciel rouvert,Si fort qu'ils crèvent leur culotteEt que leur chemise trembloteAu vent d' RIMBAUD 1854-1891ipomeeGuide spirituelEn voici deux de jean Richepin, dont le premier pourrait convenir à de jeunes élèves La neige tombeToute blanche dans la nuit bruneLa neige tombe en voletant,Ô pâquerettes ! Une à uneToutes blanches dans la nuit brune !Qui donc là -haut plume la lune ?Ô frais duvet ! Flocons flottants !Toute blanche dans la nuit bruneLa neige tombe en neige tombe, monotone,Monotonement, par les cieux ;Dans le silence qui chantonne,La neige tombe monotone,Elle file, tisse, ourle et festonneUn suaire neige tombe, monotone,Monotonement par les RichepinLa neige est belleLa neige est belle. Ô pâle, ô froide, ô calme vierge, Salut ! Ton char de glace est traîné par des ours, Et les cieux assombris tendent sur son parcours Un dais de satin jaune et gris couleur de ! dans ton manteau doublé de blanche serge, Dans ton jupon flottant de ouate et de velours Qui s'étale à grands plis immaculés et lourds, Le monde a disparu. Rien de vivant n' enveloppés, tapages assoupis, Tout s'efface et se tait sous cet épais tapis. Il neige, c'est la neige endormeuse, la neigeSilencieuse, c'est la neige dans la nuit. Tombe, couvre la vie atroce et sacrilège, Ô lis mystérieux qui t'effeuilles sans bruit ! Jean RICHEPINDernière édition par ipomee le Jeu 22 Déc 2016, 0656, édité 1 fois Raison erreurSoirHabitué du forumNuits d’hiverIComme la nuit tombe vite !Le jour, en cette saison,Comme un voleur prend la fuite,S’évade sous l’ semble, ô soleil de Rome,De l’Inde et du Parthénon,Que, quand la nuit vient de l’hommeVisiter le cabanon,Tu ne veux pas qu’on te voie,Et que tu crains d’être prisEn flagrant délit de joiePar la geôlière au front les heureux en démenceL’âpre hiver n’a point d’effroi,Mais il jette un crêpe immenseSur celui qui, comme moi,Rêveur, saignant, inflexible,Souffrant d’un stoïque ennui,Sentant la bouche invisibleEt sombre souffler sur lui,Montant des effets aux causes,Seul, étranger en tout lieu,Réfugié dans les chosesOù l’on sent palpiter Dieu,De tous les biens qu’un jour faneEt dont rit le sage amer,N’ayant plus qu’une cabaneAu bord de la grande mer,Songe, assis dans l’embrasure,Se console en s’abîmant,Et, pensif, à sa masureAjoute le firmament !Pour cet homme en sa chaumière,C’est une amère douleurQue l’adieu de la lumièreEt le départ de la un chagrin quand, moroses,Les rayons dans les vallonsS’éclipsent, et quand les rosesDisent Nous nous en allons !Victor HugoipomeeGuide spirituelMerci, je ne connaissais pas ce du forumIl fait froidL’hiver blanchit le dur cheminTes jours aux méchants sont en bise mord ta douce main ;La haine souffle sur ta neige emplit le noir lumière est diminuée…Ferme ta porte à l’aquilon !Ferme ta vitre à la nuée !Et puis laisse ton coeur ouvert !Le coeur, c’est la sainte soleil de brume est couvert ;Mais Dieu va rayonner peut-être !Doute du bonheur, fruit mortel ;Doute de l’homme plein d’envie ;Doute du prêtre et de l’autel ;Mais crois à l’amour, ô ma vie !Crois à l’amour, toujours entier,Toujours brillant sous tous les voiles !A l’amour, tison du foyer !A l’amour, rayon des étoiles !Aime, et ne désespère ton âme, où parfois je passe,Où mes vers chuchotent tout bas,Laisse chaque chose à sa fidélité sans ennui,La paix des vertus élevées,Et l’indulgence pour autrui,Eponge des fautes ta pensée où tout est beau,Que rien ne tombe ou ne de ton amour ton s’éclaire de ce qui ces démons d’inimitiéOppose ta douceur sereine,Et reverse leur en pitiéTout ce qu’ils t’ont vomi de haine, c’est l’hiver du ! mais garde ton ton sourire vainqueur ;Bel arc-en-ciel, sors de l’orage !Garde ton amour l’astre éteint-il sa flamme ?Dieu ne retire rien du ciel ;Ne retire rien de ton âme !Victor HugoipomeeGuide spirituelVictor H, super. Merci soirUn autre Paris blancPierre Coran La neige et la nuit Tombent sur Paris, A pas de la ville au vent Peint l’hiver en blanc, A pas de Seine sans bruitPrend couleur d’encens Et de tabac gris. A l’hiver en blanc,Le temps se suspend, A pas de pas de géant Tombent sur ParisLa neige et la nuit. VerduretteModérateurPour les plus jeunes ....Le givreMon dieu comme ils sont beauxLes tremblants animauxQue le givre a fait naîtreLa nuit sur ma fenêtre !Ils broutent des fougèresdans un bois plein d'étoiles,Et l'on voit la lumièreÀ travers leurs corps y a un chevreuilQui me connaît déjà ;Il soulève pour moiSon front d'entre les feuilles,Et quand il me regarde,Ses grands yeux sont si douxQue je sens mon cœur battreEt trembler mes ô décembre !Ce chevreuil resterai sans feuDans ma petite CarêmeJ'édite pour ajouter un souvenir d'enfance Le matin des étrennesAh ! quel beau matin que celui des étrennes !Chacun, pendant la nuit , avait rêvé des siennesDans quelque songe étrange où l'on voyait joujoux ,Bonbons habillés d'or , étincelants bijoux ,Tourbillonner , danser une danse sonore ,Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encor !On s'éveillait matin , on se levait joyeux ,La lèvre affriandée , en se frottant les yeux ...On allait , les cheveux emmêlés sur la tête ,Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête ,Et les petits pieds nus effleurant le plancher,Aux portes des parents tout doucement toucher ...On entrait ! puis alors les souhaits en chemise ,Les baisers répétés , et la gaieté permise ! Arthur RimbaudipomeeGuide spirituelAh, oui, le poème de Maurice Carême, je l'avais étudié à l'école primaire, au temps où je dormais chez ma grand-mère, dans une pièce non chauffée. Le givre sur les fenêtres et la bouillotte dans le lit, ainsi que la douceur de ma mémé sont de bons le temps des devinettes des formes dans le givre ou dans les nuages..Tem-toGrand sage ipomee a écritAh, oui, le poème de Maurice Carême, je l'avais étudié à l'école primaire, au temps où je dormais chez ma grand-mère, dans une pièce non chauffée. Le givre sur les fenêtres et la bouillotte dans le lit, ainsi que la douceur de ma mémé sont de bons le temps des devinettes des formes dans le givre ou dans les nuages.. Copine !SoirHabitué du forumLe merleUn oiseau siffle dans les branchesEt sautille gai, plein d’espoir,Sur les herbes, de givre blanches,En bottes jaunes, en frac un merle, chanteur crédule,Ignorant du calendrier,Qui rêve soleil, et moduleL’hymne d’avril en il vente, il pleut à verse ;L’Arve jaunit le Rhône bleu,Et le salon, tendu de perse,Tient tous ses hôtes près du monts sur l’épaule ont l’hermine,Comme des magistrats blanc tribunal examineUn cas d’hiver se son aile qu’il essuie,L’oiseau persiste en sa chanson,Malgré neige, brouillard et pluie,Il croit à la jeune gronde l’aube paresseuseDe rester au lit si longtempsEt, gourmandant la fleur frileuse,Met en demeure le voit le jour derrière l’ombre,Tel un croyant, dans le saint lieu,L’autel désert, sous la nef sombre,Avec sa foi voit toujours la nature il se confie,Car son instinct pressent la rit de ta philosophie,Beau merle, est moins sage que toi !Théophile GautierCeladonDemi-dieuIl a neigéIl a neigé la veille et, tout le jour, il toit, les ornements de fer et la margelleDu puits, le haut des murs, les balcons, le vieux bancSont comme ouatés, et, dans le jardin, tout est grésil a figé la nature, et les branchesSur un doux ciel perlé dressent leurs gerbes regardez. Voici le coucher de l'occident plus clair court un sillon vermeil,Sa soudaine lueur féérique nous arrose,Et les arbres d'hiver semblent de corail CoppéeIl a neigéIl a neigé dans l'aube roseSi doucement neigé,Que le chaton croit à peine s'il a neigé dans l'aube roseSi doucement neigé,Que les chosesSemblent avoir le chaton noir n'oseS'aventurer dans le verger,Se sentant soudain étrangerÀ cette blancheur où se posent,Comme pour le narguer,Des moineaux CarêmeSoirHabitué du forumLa barqueIl gèle et des arbres pâlis de givre clairMontent au loin, ainsi que des faisceaux de lune ;Au ciel purifié, aucun nuage ; aucuneTache sur l’infini silencieux de l’ fleuve où la lueur des astres se réfracteSemble dallé d’acier et maçonné d’argent ;Seule une barque est là , qui veille et qui attend,Les deux avirons pris dans la glace ange ou quel héros les empoignant soudainDispersera ce vaste hiver à coups de ramesEt conduira la barque en un pays de flammesVers les océans d’or des paradis lointains ?Ou bien doit-elle attendre à tout jamais son maître,Prisonnière du froid et du grand minuit blanc,Tandis que des oiseaux libres et flagellantLes vents, volent, là -haut, vers les printemps à naître ?Emile Verhaeren, Les bords de la routePuckVénérableSoleil d'hiverStéphane Mallarmé 1842-1898À Monsieur Eliacim à la perruque rousse De qui les lames de vermeil, Ô faunes ivres dans la mousse, Provoquaient votre lourd bretteur aux fières tournures Dont le brocart était d'ors fins, Et qui par ses égratignures Saignait la pourpre des n'est plus qu'un Guritan chauve Qui, dans son ciel froid verrouillé, Le long de sa culotte mauve Laisse battre un rayon rouillé Son aiguillette, sans bouffette, Triste, pend aux sapins givrés, Et la neige qui tombe est faite De tous ses cartels déchirés !_________________"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait. Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"CripureSapotilleEmpereurReçu à l'instant du Québec. Nuit de Noël La nuit a déployé son fait froid; mais le grand ciel bleuAllume sa dernière fait froid; mais j'attise un feuQui fait chatoyer une toileOù brille le berceau d'un vent glacé sur les toituresRâle et sanglote comme un les pieds ou sous les voituresCrissent la neige et le verglas;Emmitouflé dans ses fourrures,Plus d'un passant hâte le les églises rayonnentDu vif éclat de mille les enfants papillonnent- Malgré le froid - l'espoir aux yeux,Autour des temples lumineux;Déjà les cloches le son des bronzes pieux,Coupé de solennels silences,Répété sous nos bois immensesComme un écho perdu des cieux,Réveille en mon coeur soucieuxUn essaim de loin, bien loin, rêveur, je voisLa tant vieille église en ruineOù j'allai la première fois,Au milieu de la nuit divine,Incliner ma tête enfantineSur le berceau du Roi des vois une voûte revêcheOù l'on a voulu peindre un ciel,Je vois au pied d'un humble autelVaguement luire une humble une voix jeune et fraîcheChanter Noël! Noël! Noël!Je vois ma mère prosternéeEt, près de moi, priant tout à la mort d'une annéeAu milieu de joyeux ébats;Et j'aperçois deux petits basDans une grande mon enfance à mes yeuxReparaît, hantant ma demeureComme un fantôme gracieuxDont l'aile avec amour m'effleure;Et devant ce passé si vieuxMon regard se voile, et je pleure, les sens apaisés,Avec un coeur que l'âge émousse,Sans déchirement, sans secousse,Et mes pleurs, à longs flots versés,Ont l'âcreté suave et douceDes souvenirs et des baisers. William ChapmanipomeeGuide spirituelMerci pour ces nouveaux poèmes, que je ne connaissais pas;A part celui de Maurice Carême, mais il me semble que le chaton est déjà noir dans le 3e vers. d'ailleurs c'est mieux pour la prosodie, me Soir, ce merle de Gautier, je le connais bien, qui chante en février dès que les jours sont plus longs. Sapotille, je ne connaissais même pas l'auteur, c'est très édition par ipomee le Jeu 22 Déc 2016, 1951, édité 1 fois Raison un mot oubliéSapotilleEmpereur ipomee a écritSapotille, je ne connaissais même pas l'auteur, c'est très beau. A vrai dire, je n'osais pas trop l'ajouter ! Ce poème n'est pas trop laïc ...ipomeeGuide spirituelÇa non plus ce n'est pas trop laïc, et pourtant une athée comme moi y est de Francis Jamme L'âne et le bœufOn dit qu’à Noël, dans les étables, à minuitl’âne et le bœuf, dans l’ombre pieuse, le crois. Pourquoi pas ? Alors, la nuit grésille les étoiles font un reposoir et sont des et le bœuf ont ce secret pendant l’ ne s’en douterait pas. Mais, moi, je sais qu’ils ontun grand mystère sous leurs humbles yeux et les miens savent très bien se sont les amis des grandes prairies luisantesoù des lins minces, aux fleurs en ciel bleu, tremblentauprès des marguerites pour qui c’est dimanchetous les jours puisqu’elles ont des robes sont les amis des grillons aux grosses têtesqui chantent une sorte de petite messedélicieuse dont les boutons d’or sont les clochetteset les fleurs des trèfles les admirables et le bœuf ne disent rien de tout celaparce qu’ils ont une grande simplicitéet qu’ils savent bien que toutes les véritésne sont pas bonnes à dire. Bien loin de moi, lorsque l’Été, les piquantes abeillesvolent comme de petits morceaux de soleil,je plains le petit âne et je veux qu’on lui mettede petits pantalons en étoffe je veux que le bœuf qui, aussi, parle au Bon Dieu,ait, entre ses cornes, un bouquet frais de fougèresqui préserve sa pauvre tête douloureusede l’horrible chaleur qui lui donne la édition par ipomee le Jeu 22 Déc 2016, 1952, édité 1 fois Raison présentationSoirHabitué du forumLa cloche fêléeIl est amer et doux, pendant les nuits d’hiver,D’écouter, près du feu qui palpite et qui fume,Les souvenirs lointains lentement s’éleverAu bruit des carillons qui chantent dans la brume,Bienheureuse la cloche au gosier vigoureuxQui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante,Jette fidèlement son cri religieux,Ainsi qu’un vieux soldat qui veille sous la tente !Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu’en ses ennuisElle veut de ses chants peupler l’air froid des nuits,Il arrive souvent que sa voix affaiblieSemble le râle épais d’un blessé qu’on oublieAu bord d’un lac de sang, sous un grand tas de morts,Et qui meurt, sans bouger, dans d’immenses Baudelaire, Les fleurs du malipomeeGuide spirituelBien vu, Soir, amer et doux...SoirHabitué du forumJe pensais au départ mettre Les Fièvres d'Emile Verhaeren en suite du tien mais il est beaucoup plus spirituelEn effet, il y a beaucoup plus de poèmes sombres sur l'hiver que de poèmes gais. C'est sûr, c'est une saison dure pour ceux qui n'ont pas de quoi se réchauffer, et le gris du ciel porte à la déprime. Mais pour moi la première neige est un enchantement, même si je pense aux autres. Et les enfants sont on avait oublié Clément Marot. Ce poème pourrait convenir au thème de l'amour en poésie il y a un autre fil ici.Le dizain de neige Clément MarotAnne, par jeu, me jeta de la neige,Que je cuidais froide certainement;Mais c'était feu; l'expérience en ai-je,Car embrasé je fus le feu loge secrètementDedans la neige, où trouverai-je placePour n'ardre point? Anne, ta seule grâceÉteindre peut le feu que je sens bien,Non point par eau, par neige, ni par glace,Mais par sentir un feu pareil au sageJ'aime beaucoup les écrits de Clément Marot, celui-là était un drôle de type...Sujets similairessites pour trouver des poèmes5è quels poèmes à réciter pour quelles séquences?Quels poèmes lyriques pour des 4e très faibles?poèmes pour mes séquences...Des poèmes pour l'introduction au fantastiqueSauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Magie blanche de ces jouets dans les vitrines ensoleillées. Je voudrais rev’nir, vers mon passé. Passé simple, où tout simplement nos chagrins s’effaçaient. C’était hier on a marché sur la lune et je revais. Je voudrais rev’nir, vers mon passé. Tombe la neige et souffle le vent d’hiver, remonter le temps des cieux Tombe la neige et souffle le vent d’hiver, retrouver les jours heureux d’hier.. éphémères. En décembre! Magie blanche! chorus La, la, la.. Tombe la neige et souffle le vent d’hiver, remonter le temps des cieux Tombe la neige et souffle le vent d’hiver, retrouver les jours heureux d’hier.. éphémères Reader Interactions
tombe la neige et souffle le vent d hiver