Cliquez ici >>> 🦌 tombe la neige et souffle le vent d hiver

Laneige revient ! Premier bulletin neige de l'annĂ©e (et troisième de la saison) ! On continue en 2019 : Ă  chaque chute de neige, Thomas Blanchard, mĂ©tĂ©orologue indĂ©pendant de MĂ©tĂ©o-Alpes, dĂ©crypte les sorties des modèles mĂ©tĂ©o afin de nous donner des prĂ©visions fiables et prĂ©cises, massif par massif, des chutes de neige Ă  venir. Ondirait que l’hiver tombe On dirait que l’hiver tombe ; Et la dernière en neige, Voyez le beau cortège ! Nous chantons, nous dansons La ronde des saisons. Louisa Paulin . r Le premier jour de l’an Les sept jours frappent Ă  la porte. Chacun d’eux vous dit : Lève-toi ! Soufflant le chaud, soufflant le froid, Soufflant des temps de toute sorte, Quatre saisons et leur escorte Se Dansta pensĂ©e oĂą tout est beau, Que rien ne tombe ou ne recule. Fais de ton amour ton flambeau. On s’éclaire de ce qui brĂ»le. A ces dĂ©mons d’inimitiĂ© Oppose ta douceur sereine, Et reverse leur en pitiĂ© Tout ce qu’ils t’ont vomi de haine. La haine, c’est l’hiver du coeur. Plains-les ! mais garde ton courage. DictonsFĂ©vrier. -Neige et vent Ă  la Chandeleur, printemps proche. -Si FĂ©vrier n'a ni pluie ni giboulĂ©es, seront ennuyeux tous les mois de l'annĂ©e. -Quand la bise oublie FĂ©vrier, elle arrive en Mai. -Si FĂ©vrier n'a pas de grands froids, le vent dominera tous les autres mois. -S'il fait froid Ă  Saint Pierre/Damien, l'hiver reprend sinon Jetombe, tu tombes, nous tombons dans la neige tchèque. Carte. Attente. TĂ©lĂ©siège. Piste. Bleu. Rouge. Noire. Neige. Vitesse. Peur. Chute. Neige, chute de nouveau, encore et encore. Comme si le sol recouvert de neige Ă©tait irrĂ©mĂ©diablement attirĂ© par mon postĂ©rieur. Plus la neige est tassĂ©e et dure, et plus cette attirance me semble Site De Rencontre Pour Homme Timide. 3 jours de ski en RĂ©publique tchèque durant lesquels j’ai pu admirer les paysages de mĂŞmes paysages enneigĂ©es dont j’ai pu profiter en faisant du ski de fond en jours pendant lesquels j’ai fait un peu de snowboard. Ou presque. Je me suis Ă©galement trouvĂ© quelques talents cachĂ©s. Et j’ai eu mal. Je vous tombe, tu tombes, nous tombons dans la neige Attente. TĂ©lĂ©siège. Piste. Bleu. Rouge. Noire. Neige. Vitesse. Peur. Chute. Neige, chute de nouveau, encore et si le sol recouvert de neige Ă©tait irrĂ©mĂ©diablement attirĂ© par mon postĂ©rieur. Plus la neige est tassĂ©e et dure, et plus cette attirance me semble t-il avoir une loi physique pour dĂ©crire ce phĂ©nomène ? C’est certain. Le hasard dans la nature n’existe pas. C’est un amour Ă  sens unique. Mon coccyx me l’a confirmĂ© dĂ©s le premier jour. Le sol ne fait preuve d’aucune dĂ©licatesse Ă  son Ă©gard. Mon coccyx prĂ©fère le moelleux du fauteuil en cuir. Moi aussi. Je me relève, la douleur irradie, je me courbe comme un grand père. Cela commence bien. J’ai envie de sortir une vieille tirade que les amateurs de films amĂ©ricains connaissent bien ! “I am too old for this shit !”Second talent cachĂ© ? Pouvoir chuter le plus ridiculement du monde aux endroits oĂą tout le monde pourra admirer mes prouesses le dit le proverbe, rien ne sert de chuter, il faut se ridiculiser Ă  conseil. Le mieux, pour chuter, est de se trouver non loin des entrĂ©es des tĂ©lĂ©sièges. Tout le monde attend donc tout le monde peut vous voir. La majoritĂ© vous voit. Ils n’attendent que vous ! D’ailleurs entre vous et moi, je pense que les tire fesses ne sont pas vraiment adaptĂ©s aux snowbordistes. En tout cas, il ne me sont pas adaptĂ©s du tout. Du suffit d’ une bosse, d’un trou, d’un espace pour que je m’ecrase au sol. celui qui a ajoute “comme une m****”va s’en prendre une ! C’est plus fort que moi, je saisis immanquablement l’opportunitĂ© de me donner en spectacle. Ce qui conduit Ă  des situations ou je me fais traĂ®ner sur quelques mètres pour ensuite me faire larguer comme un vieux sac sur les bords de la piste. Un couple de japonais a semble t-il Ă©ternalisĂ© cet exploit. Une star des pistes vous dis-je !Mon Ă©go est heureusement devenu hermĂ©tique aux moqueries des enfants qui eux, arrivent sans peine Ă  ne pas se couvrir de ridicule Ă  chaque montĂ©e. La bave des jeunes colombes n’atteint pas le vieux crapaud. Je dois ĂŞtre d’ailleurs le rayon de soleil de ceux qui surveillent le bon fonctionnement des tire fesses. Avec moi, ils savent que le spectacle est assurĂ© et les rires garanties. Comme au cirque. Car oui, je suis obstinĂ©. Tomber 3 fois d’affilĂ© ne me fait pas peur ! Il y a bien un moment oĂą une force supĂ©rieure aura pitiĂ© de moi. C’est gĂ©nĂ©ralement le comment font-ils tous pour dĂ©valer les pistes Ă  ces vitesses ? Je pense qu’ils n’ont pas assez goĂ»tĂ© aux chutes. Je suis gĂ©nĂ©reux je peux partager. Certains tentent d’ailleurs le destin. SĂ©rieusement, descendre la piste de dos ?En montagne, il n’y a pas que les pistes dans la vie. Il y a aussi la contemplation !Paradoxalement, sur les pistes , le moment oĂą le brouillard ou la neige tombe Ă  gros flocons, mĂ©tĂ©o tant redoutĂ© des skieurs, vous plongeant dans une sorte de coquille impermĂ©able de laquelle aucun bruit ne filtre, est l’un de mes moments prĂ©fĂ©rĂ©s. On ressent alors le caractère sauvage et indomptable de la montagne. Les Ă©lĂ©ments nous forcent Ă  redevenir humbles. mĂŞme si par nature et par manque d’expĂ©rience, je ne fais dĂ©jĂ  pas le fier en snowboard Ce qui Ă©tait connu et sĂ»r ne l’est plus autant. On se sent perdu. Si les descentes sont nombreuses, on l’est vraiment, de perdu. Comment reconnaĂ®tre le chemin devant un mur de neige ou de brouillard. Tout est d’un blanc diffus. C’est comme si une menace invisible planait. On ne voit plus rien, au mieux, des lumières blafardes au loin. Parfois des cris Ă©touffĂ©s de skis qui raclent la glace. Des ombres fugitives qui filent. Le vent qui s’engouffre dans nos vĂŞtements et qui soulève des vagues de flocons. Dans ces moments lĂ , je m’assied au bord des pistes si je les trouve pour ne gĂŞner personne et je m’enivre de ce silence. Je m’enivre de ces arbres Ă  la grosse fourrure blanche balayĂ©e par le vent, ployant sous le poids des flocons. Je profite de ce calme et je descends alors Ă  mon rythme. LĂ  ou cela empĂŞche les autres de foncer Ă  toute allure, moi je profite de la piste sans la crainte d’être percutĂ© ou violemment dĂ©passĂ© par un fou du chacun ses petits les uns la vitesse pour d’autres l’allĂ©gresse des marches dans les chemins enneigĂ©s. Entre les arbres aux feuilles de feux et les traces de ces petits ĂŞtres vivants qui se cachent Ă  nos yeux, il y a foule de choses Ă  observer. Tout ce blanc dĂ©jĂ , c’est beau. Une majestĂ© construite patiemment flocon par flocon et qui n’est que fois que l’on a fini de grimacer de douleurs Ă  chaque pas, on peut prendre le temps de sa balader un peu si, comme moi, dĂ©valer 50 fois les pistes de ski jusqu’à que vos jambes en tremble ne fait pas partie de vos prioritĂ©s. Les chemins de montagnes, au milieu des forĂŞts, sont un lieu idĂ©al pour pratiquer la marche en raquette ou du ski de randonnĂ©e ou du ski de fonds. Les tous petits, Ă  leur plus grande joie se font tirer en luge par les plus grands. Certains font de longues balades Ă  plaisirs, au chaud !D’autres, comme moi, partent aussi rĂ©chauffer leur douloureux postĂ©rieur et les lèvres engourdies par le froid avec un grog ou un bon gros chocolat chaud en haut des pistes, ou, encore mieux, se remplissent la panse avec un goulash, une soupe Ă  base de viande boeuf ou mouton et de paprika. guláš en tchèque Rien de mieux que de se retrouver dans une joyeuse atmosphère boisĂ©e et festive en regardant tomber les flocons et autres malheureux sur les pistes chacun son tour. Et puis ici, pas besoin de dĂ©penser un bras pour se faire plaisir. Je fais mĂŞme le prince et je laisse un pourboire, ce doit ĂŞtre le grog qui m’a trop oui, j’allais oublier le plus grand des plaisirs. Apres une journĂ©e Ă  dĂ©valer les pistes, Ă  se dĂ©penser alors que l’hiver glace nos vieux os, quoi de mieux que de prendre une bonne douche chaude avant de s’engouffrer dans les draps chauds et douillets de son lit, espĂ©rant une bonne nuit de sans compter les espèce nuisible et abjecte qui vous empĂŞche de vous reposer. Vous les connaissez, ? En faites-vous partie ?Je ne parle pas de ces amateurs de dimanche imitant le bruit d’une vieille mobilette. Non, noooon… je parle de l’élite de ceux qui ont construit leur rĂ©putation en imitant un airbus au dĂ©collage ! Les tueurs de tympans pour qui, mĂŞme les boules quies sont insuffisantes !J’ai trouvĂ© pour eux une technique. Sans remords, les enregistrer et pousser leur propre ronflement Ă  fond Ă  cĂ´tĂ© de leur oreille. Effet garantie. Siffler la nuit ou lancer une chanson sur youtube d’un gars qui siffle marche Ă©galement. Il n’est pas nĂ© le ronfleur qui me fera subir en toute impunitĂ© ses talents vocaux ! Si je ne dors pas, le ronfleur dort moins Ă©galement. La vengeance sifflera dans la nuit, comme zorro ! Gare aux ronfleurs tchèque ou autres ! Les nuits glacĂ©es pourraient s’avĂ©rer bien longues pour nous tous ! Agrandir le plan Vous savez que c'est l'hiver quand vous prenez ce manteau supplĂ©mentaire, quand vous commencez Ă  chercher votre Ă©charpe prĂ©fĂ©rĂ©e et quand une tasse de cafĂ© chaude vous apaise Ă  l'intĂ©rieur! Ensuite, il y a de la neige elle illumine tout le monde, elle transforme un dĂ©cor sombre, parfois dĂ©cadent en un paysage blanc et ludique, et elle vous invite Ă  sortir et Ă  admirer ce phĂ©nomène rĂ©dempteur; la neige recouvre tout pour nous rappeler qu'un nouveau dĂ©part est en route, qu'une nouvelle saison doit arriver et apporter ses nouvelles l'intervalle rĂ©confortant des vacances de NoĂ«l, l'hiver apportera probablement plus de vents froids et de rafales et des tempĂ©ratures plus basses, mais il nous rapprochera Ă©galement, dans les rĂ©unions de famille, les rĂ©unions avec de bons amis et les dĂ®ners romantiques avec ceux que nous aimer et se soucier. Pourquoi blâmer l'hiver, vraiment? On pourrait aussi bien le manquer au printemps…Vous savez, c'est l'hiver oĂą chaque câlin et chaque instant passĂ© dans une Ă©treinte amoureuse est le signe d'un Ă©tĂ© Ă©ternel que nous gardons tous Ă  l'intĂ©rieur - et nous devons remercier l'hiver pour cela! Voici 25 belles citations sur l'hiver et la neige qui vous feront attendre les tempĂ©ratures plus il fait froid photo d'avril L'hiver est le temps du confort, de la bonne nourriture et de la chaleur, du toucher d'une main amicale et d'une conversation au coin du feu c'est le temps de la maison. Edith Sitwell A quoi bon la chaleur de l'Ă©tĂ©, sans le froid de l'hiver pour lui donner de la douceur. John Steinbeck Le printemps passe et l'on se souvient de son innocence. L'Ă©tĂ© passe et l'on se souvient de son exubĂ©rance. L'automne passe et l'on se souvient de sa rĂ©vĂ©rence. L'hiver passe et l'on se souvient de sa persĂ©vĂ©rance. Yoko Ono Si l'hiver arrive, le printemps peut-il ĂŞtre loin derrière? Percy Bysshe Shelley Restez calme et attendez la vieille grand-mère disait toujours les amis d'Ă©tĂ© fondent comme les neiges d'Ă©tĂ©, mais les amis d'hiver sont amis pour toujours. George Martin Les jours de soleil d'hiver sont-ils aussi tristes pour vous aussi? Quand il fait brumeux, le soir, et que je sors seul, il me semble que la pluie tombe dans mon cĹ“ur et la fait s'effondrer en ruines. Gustave Flaubert Si nous n'avions pas d'hiver, le printemps ne serait pas si agrĂ©able si nous n'avions pas parfois le goĂ»t de l'adversitĂ©, la prospĂ©ritĂ© ne serait pas la bienvenue. Anne Bradstreet Parce que le chant des oiseaux pourrait ĂŞtre joli, Mais ce n'est pas pour toi qu'ils chantent, Et si vous pensez que mon hiver est trop froid, Tu ne mĂ©rites pas mon printemps. Erin Hanson Hiver. La dĂ©finition du dictionnaire pour la communautĂ© des est la manière de la nature de dire Le vĂ´tre. Robert Byrne Certes, tout le monde est conscient des plaisirs divins qui accompagnent un coin de feu hivernal; des bougies Ă  quatre heures, des cartouches chaudes, du thĂ©, une bonne thĂ©ière, des volets fermĂ©s, des rideaux coulant en larges draperies au sol, tandis que le vent et la pluie font rage sans bruit. Thomas de Quincey Le cĹ“ur peut devenir vraiment froid si tout ce que vous avez connu est l'hiver. Benjamin Alire Sáenz J'ai lu une grande partie de la nuit et je suis allĂ© vers le sud en hiver. Eliot Peu importe la durĂ©e de l'hiver, le printemps suivra Ă  coup n'a jamais besoin d'ĂŞtre ennuyeux tant qu'on a des amis pour aider, des jardins pour s'amuser et des livres pendant les longues soirĂ©es d'hiver. En hiver, elle s'enroule autour d'un bon livre et rĂŞve loin du froid. Ben Aaronovitch L'hiver n'est pas une saison, c'est une occupation. Sinclair Lewis J'adore regarder la fine brume de la nuit venir, Les fenĂŞtres et les Ă©toiles illuminĂ©es une Ă  une, Les fleuves de fumĂ©e noire coulent paresseusement vers le haut, Et la lune se lève et les transforme en argent. Je verrai Les printemps, les Ă©tĂ©s et les automnes passent lentement; Et quand le vieil hiver met son visage vide sur le verre, Je vais fermer tous mes volets, tirer les rideaux, Et construisez-moi des palais majestueux aux chandelles. Charles Baudelaire Aucun hiver ne dure Ă©ternellement, aucun printemps ne saute son tour. Hal saison dĂ©croĂ®t rapidement Nos nuits devenaient enfin froides Je l'ai emmenĂ©e au lit avec de la soie et de la chanson, Restez tranquille, mon amour, je ne serai pas long; Je dois prĂ©parer mon corps Ă  la passion. ' O, votre corps que vous donnez, mais tout le reste vous rationnez. C'est Ă  cause de ces rĂŞves d'une scène sylvestre Une nymphe qui saigne pour me laisser sereine… J'ai des rĂŞves de garce tremblante. 'Vous avez des rĂŞves,' dit-elle, 'qui ne peuvent pas ĂŞtre Ă©teints.' Notre passion, dis-je, ne doit jamais ĂŞtre crainte; Comme notre dĂ©sir d'amour ne peut jamais ĂŞtre guĂ©ri. Notre dĂ©sir est notre chemin et notre chemin est notre volontĂ©, Nous avons l'amour, mon amour, que personne ne peut tuer. Si la nuit est ton amour, alors dans les rĂŞves tu rĂ©aliseras… Cet amour, notre amour, que personne ne peut tuer. Pourtant le dĂ©sir est ma voie, et ma voie est ma volontĂ©, J'ai donc tuĂ© mon amour avec un somnifère. Roman Payne Aimons l'hiver, car c'est le printemps du gĂ©nie. Pietro souffle hivernal de dĂ©cembre trouble dĂ©jĂ  l'Ă©tang, givre la vitre, obscurcissant la mĂ©moire de l'Ă©té… John Geddes Aucun animal, selon les règles de l'Ă©tiquette animale, ne devrait jamais faire quoi que ce soit de pĂ©nible, d'hĂ©roĂŻque, ou mĂŞme modĂ©rĂ©ment actif pendant la morte-saison de l'hiver. Kenneth Grahame L'hiver, alors dans ses premiers stades clairs, Ă©tait un moteur purificateur qui roulait sans entrave sur la ville et la campagne, alertant les Ă©toiles de scintiller violemment et de rĂ©pandre leur lumière argentĂ©e dans les bras d'arbres nus en train de se lever. C'Ă©tait une chose folle et belle qui parcourait Ă  vif les âmes des animaux et des hommes, les poussant devant elle jusqu'Ă  ce qu'elles adorent courir. Et ce qu'il a fait aux forĂŞts du Nord est difficile Ă  dĂ©crire, Ă©tant donnĂ© qu'il a glacĂ© les branches des sycomores sur la rue Chrystie et les a balayĂ©es d'avant en arrière jusqu'Ă  ce qu'elles sonnent comme des rangĂ©es de cloches. Mark Helprin, Winter's Tale Ă€ quoi bon la chaleur de l'Ă©tĂ© sans le froid de l'hiver? John SteinbeckComme un animal d'hiver, la lune lèche le sel de ta main, Pourtant, vos cheveux moussent toujours violemment comme un lilas D'oĂą un petit hibou des bois appelle. Johannes Bobrowski Il a neigĂ© toute la semaine. Les roues et les pas se dĂ©plaçaient sans bruit dans la rue, comme si l'entreprise de vivre continuait secrètement derrière un rideau pâle mais impĂ©nĂ©trable. Dans le calme qui tombait, il n'y avait ni ciel ni terre, seulement de la neige qui se soulevait dans le vent, givrait la vitre, refroidissait les pièces, amortissait et dĂ©cortiquait la ville. Truman Capote dans lequel les gens enfermaient leurs animaux et eux-mĂŞmes et rien ne semblait bouger, mais la fumĂ©e s'enroulait vers le haut des cheminĂ©es d'argile et un merle Ă  ailes rouges occasionnel qui refusait d'ĂŞtre mis Ă  la terre. Et il faisait froid. Pas le froid du vent comme l'oncle Hammer a dit qu'il a balayĂ© l'hiver nordique, mais un froid glacial et oisif qui s'est infiltrĂ© Ă  travers une terre chaude jamais regardĂ© vers les jours de champs verts et mĂ»rs, un froid thaĂŻ a Ă©tĂ© inquiet pendant son court sĂ©jour alors qu'il se frayait un chemin les fissures des maisons mal construites et ont forcĂ© les gens Ă  l'intĂ©rieur blottis autour des incendies incendiĂ©s Ă  souhaiter qu'il disparaisse. Mildred D. Taylor Vous pensez Ă  l'extĂ©rieur de votre chambre, aux rues de la ville, aux petites places solitaires de la gare, Ă  ces samedis d'hiver tous pareils. Marguerite Duras rendu plus Ă©pais par sa proximitĂ© avec la Seine, brouillĂ© chaque dĂ©tail avec ses voiles dĂ©chiquetĂ©s, percĂ© Ă  diffĂ©rentes distances par la lueur rougeâtre des lanternes et des barres de lumière s'Ă©chappant des fenĂŞtres illuminĂ©es. La route Ă©tait trempĂ©e de pluie et scintillait sous les rĂ©verbères, comme un lac reflĂ©tant des guirlandes de lumières. Un vent amer, lourd de particules glacĂ©es, fouettait mon visage, ses hurlements formant les notes aiguĂ«s d'une symphonie dont la basse Ă©tait jouĂ©e par des vagues enflĂ©es s'Ă©crasant dans les piles des ponts en contrebas. La soirĂ©e ne manquait d'aucune poĂ©sie rude de l'hiver. ThĂ©ophile Gautier J'Ă©tends mes vĂŞtements d'hiver et je souhaite que je sois parti, rentrant chez moi, oĂą les hivers de New York ne me saignent pas. Paul Simon, Le boxeur»L'amour a une forme diffĂ©rente, comme cette neige qui tombe en hiver. Rizki De La chanson se tait, la musique est muette, Mais l'air brĂ»le de leur parfum, Et l'hiver blanc, Ă  genoux, Observe tout avec une attention respectueuse. Anna Akhmatova Moment après instant, dans la vie hivernale de la vie s'est figĂ©e En Ă©cho Ă  une histoire de blues, un jalon s'est levĂ©. Sandeep N Tripathi Dans l'hiver frissonnant profond, je peux sentir la joie d'un Ă©tĂ© dansant dans mon cĹ“ur. Debasish Mridha Si vous pensez que mon hiver est trop froid, vous ne mĂ©ritez pas mon printemps. Erin HansonL'hiver est au rendez-vous, Lhude chante Goddamm, Raineth drop et staineth slop Et comme le vent souffle! Chantez Goddamm. Skiddeth bus et sloppeth nous, Une ague a mon jambon. Freezeth river, turneth liver Merde, chante Goddamm. Goddamm, Goddamm, c'est pourquoi je suis, Goddamm. Alors, contre le baume de l'hiver Chante Goddamm, damm, chante Goddamm Chantez Goddamm, chantez Goddamm, DUST. Ezra Pound Au plus profond de l'hiver, j'ai finalement appris qu'en moi il y avait un Ă©tĂ© invincible. Albert pensĂ© qu'il n'y aurait pas d'hiver dans le dĂ©sert, mais l'hiver est quand mĂŞme arrivĂ©, silencieusement, soudainement. You Jin Dans ce monde, seul l'hiver est certain. George Martin Nous sommes en janvier profond. Le ciel est dur. Les tiges sont fermement enracinĂ©es dans la glace. C'est dans cette solitude, une syllabe, Hors de ces scintillements gawky, Intones son unique vide, Le creux le plus sauvage du son hivernal. Wallace Stevens Un mot aimable peut rĂ©chauffer trois mois d'hiver. Proverbe japonaisIl faut maintenir un peu d'Ă©tĂ© mĂŞme en plein hiver. Henry David neige est une tentative de Dieu pour rendre le monde sale propre. Mehmet Murat IldanLe soleil ne peut pas blanchir la neige, pas le temps Ă  dĂ©faire ce que les poètes savent. Ralph Waldo EmersonIl y a une grandeur en hiver, sĂ©vère et sauvage peut-ĂŞtre, mais une grandeur qui parle Ă  l'âme. C. J. PetersonPour apprĂ©cier la beautĂ© d'un flocon de neige, il faut se dĂ©marquer dans le il y a de la neige au sol, j'aime faire semblant de marcher sur des nuages. Takayuki IkkakuL'hiver vacillait sur le point de succomber au soleil qui revenait, mais aujourd'hui la brise prĂ©fĂ©rait encore le toucher des flocons de neige. Rue Garder le cĹ“ur au chaud en hiver est la vraie victoire. Marty Rubi L'automne arrive tĂ´t le matin, mais le printemps Ă  la fin d'une journĂ©e d'hiver. Elizabeth Bowen L'Ă©tĂ© est pour se rendre; l'hiver est pour se demander. Debasish Mridha Si nous n'avions pas d'hiver, le printemps ne serait pas si agrĂ©able. Anne Bradstreet Chaque saison a une raison. L'Ă©tĂ© ne peut pas faire les travaux de l'hiver, ni l'hiver les travaux de l'Ă©tĂ©. Chaque saison est unique et pourtant si importante, alors chĂ©rissez les saisons de votre vie. Gugu Mona Une rose peut-elle survivre en hiver? Gina Marinello-Sweeney L'hiver est le sommeil de la nature. H. S. JacobsQuand la neige tombe, la nature Ă©coute. Antoinette van KleeffMalgrĂ© tout le froid qu'un hiver peut apporter, la chute de neige le dĂ©couvre ce que l'Ă©tĂ© rĂ©serve. Thomas CoryatL'hiver est sur ma tĂŞte, mais le printemps Ă©ternel est dans mon cĹ“ur. Victor HugoRemercions le froid - cela nous y a quelque chose dans l'hiver qui fait ressortir le plus câlin de est le temps du confort, de la bonne nourriture et de la chaleur, du toucher d'une main amicale et d'une conversation au coin du feu c'est le temps de la maison. Edith SitwellLes gens ne remarquent pas si c'est l'hiver ou l'Ă©tĂ© quand ils sont heureux. Anton TchekhovBĂ©bĂ©, il fait froid pourrais aussi aimerBonjour DĂ©cembre! Fin de l'annĂ©e et recommencezConseils de vie Lisez d'abord un manuel100 citations inspirantes pour vous aider Ă  passer Ă  l'Ă©tape suivante Un village nordique composĂ© d'une yourte, d'un tipi et d'un igloo sous lesquels prendre un bon goĂ»ter ou se rĂ©chauffer autour d’une fondue après une dĂ©licieuse balade en raquettes, voilĂ  l'idĂ©e très nature de Rachel et Katia, le duo de choc et de charme d"AltaĂŻ". DĂ©paysement avec AltaĂŻ Quand Rachel vient nous chercher Ă  l’hĂ´tel ce matin-lĂ , une grande bouffĂ©e de fraĂ®cheur s’engouffre par la porte et il ne s’agit pas que du froid hivernal qui enveloppe en ce moment mĂŞme tout Serre-Chevalier. Jeune femme pĂ©tillante amoureuse de la rĂ©gion et du MonĂ©tier-les-Bains tout particulièrement, Rachel est accompagnatrice en montagne et fondatrice d’AltaĂŻ, une petite structure nature oĂą le fait maison est une vĂ©ritable institution. Il y a 3 ans de cela, Rachel a fait tomber le tailleur et la rigueur d’un emploi de bureau pour se lancer dans l’aventure d’AltaĂŻ avec sa copine Katia. Et ça lui rĂ©ussit Ă  bientĂ´t 40 ans, la jeune femme peut prĂ©tendre en paraĂ®tre 10 de moins. Elle est intarissable sur l’histoire du coin, semble connaĂ®tre tous les habitants des environs, a le contact facile, et parvient Ă  rester fĂ©minine sous sa doudoune et son bonnet ! VoilĂ  le portrait en quelques lignes de cette attachante maman de 3 enfants que l’on aime presque instantanĂ©ment... FĂ©vrier 2013 RandonnĂ©e et objectif L’Alpe du Lauzet Point de dĂ©part Pont de l’Alpe, le sentier derrière l’auberge Altitude 1940 m DĂ©nivelĂ© environ 200 m Temps 1h de montĂ©e PrĂ©caution Des avalanches peuvent survenir le long du chemin bordĂ©s de quelques couloirs dangereux. Faire la promenade accompagnĂ© d’un guide. Depuis le Pont de l’Alpe et l’auberge Ă©ponyme, on emprunte un sentier enneigĂ© qui remonte le long d’un courant d’eau fougueux que le gel n’a pas encore piĂ©gĂ©. Le dĂ©nivelĂ© n’est pas très important mais raquettes aux pieds a soulevĂ© la poudreuse, l’effort est un peu plus poussĂ© qu’il n’y parait. La neige tombe abondamment mais Ă  randonner, on n’a aucun mal Ă  se rĂ©chauffer. Le dĂ©cor aujourd’hui est des plus intimistes les sons sont Ă©touffĂ©s par les flocons, le silence nous enveloppe, le paysage semble emmitouflĂ© dans un Ă©pais manteau cotonneux et immaculĂ©. Et puis soudainement, sur la pente qui nous fait face, un Ă©norme bouquetin lutte pour trouver quelques herbes Ă  grignoter sous ce rigoureux hiver. Dans la neige, l’animal est plutĂ´t pataud et le froid affaiblit grandement ses forces physiques. Lui, c’est Jean-Claude, la star des bouquetins par ici, car il n’est pas rare qu’il descende jusqu’au village sous les regards amusĂ©s des gens du coin. Rachel dĂ©gaine sa jumelle et y capte le regard du bouquetin lĂ  Ă  travers le verre, Jean-Claude nous apparait d’encore plus près. On observe ses longues cornes et leurs stries de croissance, la grosseur caractĂ©ristique qu’il a juste sous la mâchoire mais qui ne semble pas le faire souffrir, le poids de son corps maladroit dans cet environnement oĂą il n’est pas si bien adaptĂ©. On se remet en route, on jete un oeil inquiet aux couloirs d’avalanche menaçants, on se replonge dans la quiĂ©tude veloutĂ©e du paysage, et on poursuit la balade jusqu’à l’alpe d’étĂ© du Lauzet, vaste prairie ceinturĂ©e de sommets. La petite chapelle nous apparait en premier, de la neige jusqu’à mi-porte, les quelques habitations endormies semblent Ă©touffĂ©es sous la poudre blanche, et ce cirque-lĂ  est dominĂ© par le sommet des Agneaux et le glacier du Casset, admirables par grand bleu. Un petit thĂ© chaud Ă©picĂ© que nous sert Rachel, une barre de chocolat pour l’énergie et c’est reparti dans le sens inverse. Pour la descente, on foule les prairies immenses, chacun traçant son propre sillon. La neige craque, la neige crisse, la neige amortit. On arrive en bas, sourire aux lèvres, la faim au ventre. Ca tombe bien, l’Auberge du Pont de l’Alpe sert une dĂ©licieuse cuisine familiale avec des produits de la rĂ©gion. On l’a bien mĂ©ritĂ©. Bien au chaud sous une yourte mongole AltaĂŻ* propose toutes sortes de randonnĂ©es Ă  travers le Parc National des Écrins, mais son originalitĂ©, c’est son petit village nordique plantĂ© dans une vaste clairière enneigĂ©e derrière l’adorable hameau du Casset. Optez pour la sortie Trappeurs et après une promenade dans un magnifique sous-bois pliant sous la neige, vous vous dĂ©chausserez, enfilerez de grosses chaussettes de laine, et suspendrez les vĂ´tres Ă  un fil au dessus du poĂŞle sous cette magnifique yourte en provenance tout droit de Mongolie. L’intĂ©rieur a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© avec goĂ»t par Rachel et Katia qui ont le souci du dĂ©tail des oreillers brodĂ©s main, des bougies partout, des galets peints, des livres d’images sur le peuple mongol, des coiffes typiques, des tabourets de mĂ©lèze rehaussĂ©s de fourrure, des Ă©toiles suspendues aux armatures de la yourte, du bois peint de grosses fleurs traditionnelles, des tapis colorĂ©s, des feuilles et des crayons pour occuper les bambins… Sur la table de bois, un goĂ»ter confectionnĂ© maison un crumble aux pommes avec un sablĂ© tout doux, des mini fondants au chocolat absolument irrĂ©sistibles, des biscuits Ă  la cannelle, du jus de pomme bio, une liqueur de gĂ©nĂ©pi glanĂ©e Ă  un producteur du coin. D’autres formules vous proposent des soirĂ©es nocturnes pour marcher raquettes aux pieds sous les Ă©toiles, Ă  la lueur d’une frontale, et rĂŞver les yeux ouverts dans un dĂ©cor cotonneux oĂą la magie opère. Ensuite au choix, c’est apĂ©ro montagnard ou fondue savoyarde, le tout confectionnĂ© Ă  partir de produits locaux. LĂ , bien calĂ© au chaud près du poĂŞle, on se rĂ©chauffe, on se rĂ©gale, on se croit embarquĂ© loin dans un autre monde... La yourte d’AltaĂŻ, c’est un petit cocon hors du temps, une bulle de chaleur en plein hiver idĂ©ale Ă  partager avec toute la famille. Rando raquettes Tarif Plusieurs expĂ©ditions possibles Ă€ partir de 32 EUR Sortie Trappeurs 32 € pour 3h avec le goĂ»ter Sortie noctune avec apĂ©ro montagnard 35 € Sortie noctune avec fondue savoyarde 50 € CoordonnĂ©es06 49 95 91 92 [email protected] Le Pont de l'Alpe, Le MonĂŞtier-les-Bains, 05220, Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur, FR ipomeeGuide spirituelVoici, j'ai dans l'idĂ©e que certains poèmes peuvent Ă©voquer les joies et le peines de cette vous propose de rassembler ici quelques poèmes, qu'on pourra peut-ĂŞtre utiliser en classe. Je commence avec Emile Verhaeren DĂ©cembre- Ouvrez, les gens, ouvrez la porte,je frappe au seuil et Ă  l’auvent,ouvrez, les gens, je suis le vent,qui s’habille de feuilles Entrez, monsieur, entrez, le vent,voici pour vous la cheminĂ©eet sa niche badigeonnĂ©e ;entrez chez nous, monsieur le Ouvrez, les gens, je suis la pluie,je suis la veuve en robe grisedont la trame s’indĂ©finise,dans un brouillard couleur de Entrez, la veuve, entrez chez nous,entrez, la froide et la livide,les lĂ©zardes du mur humides’ouvrent pour vous loger chez Levez, les gens, la barre en fer,ouvrez, les gens, je suis la neige,mon manteau blanc se dĂ©sagrègesur les routes du vieil Entrez, la neige, entrez, la dame,avec vos pĂ©tales de lyset semez-les par le taudisjusque dans l’âtre oĂą vit la nous sommes les gens inquiĂ©tantsqui habitent le Nord des rĂ©gions dĂ©sertes,qui vous aimons - dites, depuis quels temps ? -pour les peines que nous avons par vous VerhaerenEt encore La neigeEmile VerhaerenLa neige tombe, indiscontinĂ»ment,Comme une lente et longue et pauvre laine,Parmi la morne et longue et pauvre plaine,Froide d’amour, chaude de neige tombe, infiniment,Comme un moment –Monotone – dans un moment ;La neige choit, la neige tombe,Monotone, sur les maisonsEt les granges et leurs cloisons ;La neige tombe et tombeMyriadaire, au cimetière, au creux des tablier des mauvaises saisons,Violemment, lĂ -haut, est dĂ©nouĂ© ;Le tablier des maux est secouĂ©A coups de vent, sur les hameaux des gel descend, au fond des os,Et la misère, au fond des clos,La neige et la misère, au fond des âmes ;La neige lourde et diaphane,Au fond des âtres froids et des âmes sans flamme,Qui se fanent, dans les carrefours des chemins tors,Les villages sont seuls, comme la mort ;Les grands arbres, cristallisĂ©s de gel,Au long de leur cortège par la neige,Entrecroisent leurs branchages de vieux moulins, oĂą la mousse blanche s’agrège,Apparaissent, comme des pièges,Tout Ă  coup droits, sur une butte ;En bas, les toits et les auventsDans la bourrasque, Ă  contre vent,Depuis Novembre, luttent ;Tandis qu’infiniment la neige lourde et pleineChoit, par la morne et longue et pauvre s’en va la neige au loin,En chaque sente, en chaque coin,Toujours la neige et son suaire,La neige pâle et infĂ©conde,En folles loques vagabondes,Par Ă  travers l’hiver illimitĂ© VerhaerenartaxerxesNiveau 7Un grand merci, ipomee, et pour l'idĂ©e du topic, et pour les poèmes de Verhaeren. Cela m'a rappelĂ© ce souvenir d'Ă©cole, partagĂ© je pense par beaucoup. Rien de tel que les poèmes appris dans l'enfance pour forger une sensibilitĂ©. C'est beau la neige, mais c'est cruel de neigeLa grande plaine est blanche, immobile et sans un bruit, pas un son; toute vie est on entend parfois, comme une morne plainte,Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de s'est abattu sur toute floraison ;Des arbres dĂ©pouillĂ©s dressent Ă  l'horizonLeurs squelettes blanchis ainsi que des lune est large et pâle et semble se dirait qu'elle a froid dans le grand ciel son morne regard elle parcourt la terre,Et, voyant tout dĂ©sert, s'empresse Ă  nous froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;Et la neige s'Ă©claire au loin, sinistrement,Aux Ă©tranges reflets de la clartĂ© ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !Un vent glacĂ© frissonne et court par les allĂ©es ;Eux, n'ayant plus l'asile ombragĂ© des berceaux,Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes les grands arbres nus que couvre le verglas,Ils sont lĂ , tout tremblants, sans rien qui les protège ;De leur oeil inquiet, ils regardent la neige,Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient de Maupassant_________________L'homme crie oĂą son fer le rongeEt sa plaie engendre un soleilPlus beau que les anciens 10Dans l'interminableEnnui de la plaineLa neige incertaine Luit comme du sableLe ciel est de cuivreSans lueur aucuneOn croirait voir vivreEt mourir la luneComme des nuĂ©esFlottent gris les chĂŞnesDes forĂŞts prochainesParmi les buĂ©esLe ciel est de cuivreSans lueur aucuneOn croirait voir vivreEt mourir la luneCorneille poussive,Et vous, loups maigres,Par ces bises aigresQuoi donc vous arrive?Dans l'interminable Ennui de la plaineLa neige incertaineLuit comme du Romances sans spirituelMerci Artaxerxès et un poème pas gai Les effarĂ©sNoirs dans la neige et dans la brume,Au grand soupirail qui s'allume,Leurs culs en rond,A genoux, cinq petits, - misère ! -Regardent le Boulanger faireLe lourd pain voient le fort bras blanc qui tourneLa pâte grise et qui l'enfourneDans un trou Ă©coutent le bon pain Boulanger au gras sourireGrogne un vieil sont blottis, pas un ne bouge,Au souffle du soupirail rougeChaud comme un pour quelque mĂ©dianoche,FaçonnĂ© comme une briocheOn sort le pain,Quand, sous les poutres enfumĂ©es,Chantent les croĂ»tes parfumĂ©esEt les grillons,Que ce trou chaud souffle la vie,Ils ont leur âme si ravieSous leurs haillons,Ils se ressentent si bien vivre,Les pauvres JĂ©sus pleins de givre,Qu'ils sont lĂ  tous,Collant leurs petits museaux rosesAu treillage, grognant des chosesEntre les trous,Tout bĂŞtes, faisant leurs prièresEt repliĂ©s vers ces lumièresDu ciel rouvert,Si fort qu'ils crèvent leur culotteEt que leur chemise trembloteAu vent d' RIMBAUD 1854-1891ipomeeGuide spirituelEn voici deux de jean Richepin, dont le premier pourrait convenir Ă  de jeunes Ă©lèves La neige tombeToute blanche dans la nuit bruneLa neige tombe en voletant,Ă” pâquerettes ! Une Ă  uneToutes blanches dans la nuit brune !Qui donc lĂ -haut plume la lune ?Ă” frais duvet ! Flocons flottants !Toute blanche dans la nuit bruneLa neige tombe en neige tombe, monotone,Monotonement, par les cieux ;Dans le silence qui chantonne,La neige tombe monotone,Elle file, tisse, ourle et festonneUn suaire neige tombe, monotone,Monotonement par les RichepinLa neige est belleLa neige est belle. Ă” pâle, Ă´ froide, Ă´ calme vierge, Salut ! Ton char de glace est traĂ®nĂ© par des ours, Et les cieux assombris tendent sur son parcours Un dais de satin jaune et gris couleur de ! dans ton manteau doublĂ© de blanche serge, Dans ton jupon flottant de ouate et de velours Qui s'Ă©tale Ă  grands plis immaculĂ©s et lourds, Le monde a disparu. Rien de vivant n' enveloppĂ©s, tapages assoupis, Tout s'efface et se tait sous cet Ă©pais tapis. Il neige, c'est la neige endormeuse, la neigeSilencieuse, c'est la neige dans la nuit. Tombe, couvre la vie atroce et sacrilège, Ă” lis mystĂ©rieux qui t'effeuilles sans bruit ! Jean RICHEPINDernière Ă©dition par ipomee le Jeu 22 DĂ©c 2016, 0656, Ă©ditĂ© 1 fois Raison erreurSoirHabituĂ© du forumNuits d’hiverIComme la nuit tombe vite !Le jour, en cette saison,Comme un voleur prend la fuite,S’évade sous l’ semble, Ă´ soleil de Rome,De l’Inde et du ParthĂ©non,Que, quand la nuit vient de l’hommeVisiter le cabanon,Tu ne veux pas qu’on te voie,Et que tu crains d’être prisEn flagrant dĂ©lit de joiePar la geĂ´lière au front les heureux en dĂ©menceL’âpre hiver n’a point d’effroi,Mais il jette un crĂŞpe immenseSur celui qui, comme moi,RĂŞveur, saignant, inflexible,Souffrant d’un stoĂŻque ennui,Sentant la bouche invisibleEt sombre souffler sur lui,Montant des effets aux causes,Seul, Ă©tranger en tout lieu,RĂ©fugiĂ© dans les chosesOĂą l’on sent palpiter Dieu,De tous les biens qu’un jour faneEt dont rit le sage amer,N’ayant plus qu’une cabaneAu bord de la grande mer,Songe, assis dans l’embrasure,Se console en s’abĂ®mant,Et, pensif, Ă  sa masureAjoute le firmament !Pour cet homme en sa chaumière,C’est une amère douleurQue l’adieu de la lumièreEt le dĂ©part de la un chagrin quand, moroses,Les rayons dans les vallonsS’éclipsent, et quand les rosesDisent Nous nous en allons !Victor HugoipomeeGuide spirituelMerci, je ne connaissais pas ce du forumIl fait froidL’hiver blanchit le dur cheminTes jours aux mĂ©chants sont en bise mord ta douce main ;La haine souffle sur ta neige emplit le noir lumière est diminuĂ©e…Ferme ta porte Ă  l’aquilon !Ferme ta vitre Ă  la nuĂ©e !Et puis laisse ton coeur ouvert !Le coeur, c’est la sainte soleil de brume est couvert ;Mais Dieu va rayonner peut-ĂŞtre !Doute du bonheur, fruit mortel ;Doute de l’homme plein d’envie ;Doute du prĂŞtre et de l’autel ;Mais crois Ă  l’amour, Ă´ ma vie !Crois Ă  l’amour, toujours entier,Toujours brillant sous tous les voiles !A l’amour, tison du foyer !A l’amour, rayon des Ă©toiles !Aime, et ne dĂ©sespère ton âme, oĂą parfois je passe,OĂą mes vers chuchotent tout bas,Laisse chaque chose Ă  sa fidĂ©litĂ© sans ennui,La paix des vertus Ă©levĂ©es,Et l’indulgence pour autrui,Eponge des fautes ta pensĂ©e oĂą tout est beau,Que rien ne tombe ou ne de ton amour ton s’éclaire de ce qui ces dĂ©mons d’inimitiĂ©Oppose ta douceur sereine,Et reverse leur en pitiĂ©Tout ce qu’ils t’ont vomi de haine, c’est l’hiver du ! mais garde ton ton sourire vainqueur ;Bel arc-en-ciel, sors de l’orage !Garde ton amour l’astre Ă©teint-il sa flamme ?Dieu ne retire rien du ciel ;Ne retire rien de ton âme !Victor HugoipomeeGuide spirituelVictor H, super. Merci soirUn autre Paris blancPierre Coran La neige et la nuit Tombent sur Paris, A pas de la ville au vent Peint l’hiver en blanc, A pas de Seine sans bruitPrend couleur d’encens Et de tabac gris. A l’hiver en blanc,Le temps se suspend, A pas de pas de gĂ©ant Tombent sur ParisLa neige et la nuit. VerduretteModĂ©rateurPour les plus jeunes ....Le givreMon dieu comme ils sont beauxLes tremblants animauxQue le givre a fait naĂ®treLa nuit sur ma fenĂŞtre !Ils broutent des fougèresdans un bois plein d'Ă©toiles,Et l'on voit la lumièreĂ€ travers leurs corps y a un chevreuilQui me connaĂ®t dĂ©jĂ  ;Il soulève pour moiSon front d'entre les feuilles,Et quand il me regarde,Ses grands yeux sont si douxQue je sens mon cĹ“ur battreEt trembler mes Ă´ dĂ©cembre !Ce chevreuil resterai sans feuDans ma petite CarĂŞmeJ'Ă©dite pour ajouter un souvenir d'enfance Le matin des Ă©trennesAh ! quel beau matin que celui des Ă©trennes !Chacun, pendant la nuit , avait rĂŞvĂ© des siennesDans quelque songe Ă©trange oĂą l'on voyait joujoux ,Bonbons habillĂ©s d'or , Ă©tincelants bijoux ,Tourbillonner , danser une danse sonore ,Puis fuir sous les rideaux, puis reparaĂ®tre encor !On s'Ă©veillait matin , on se levait joyeux ,La lèvre affriandĂ©e , en se frottant les yeux ...On allait , les cheveux emmĂŞlĂ©s sur la tĂŞte ,Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fĂŞte ,Et les petits pieds nus effleurant le plancher,Aux portes des parents tout doucement toucher ...On entrait ! puis alors les souhaits en chemise ,Les baisers rĂ©pĂ©tĂ©s , et la gaietĂ© permise ! Arthur RimbaudipomeeGuide spirituelAh, oui, le poème de Maurice CarĂŞme, je l'avais Ă©tudiĂ© Ă  l'Ă©cole primaire, au temps oĂą je dormais chez ma grand-mère, dans une pièce non chauffĂ©e. Le givre sur les fenĂŞtres et la bouillotte dans le lit, ainsi que la douceur de ma mĂ©mĂ© sont de bons le temps des devinettes des formes dans le givre ou dans les nuages..Tem-toGrand sage ipomee a Ă©critAh, oui, le poème de Maurice CarĂŞme, je l'avais Ă©tudiĂ© Ă  l'Ă©cole primaire, au temps oĂą je dormais chez ma grand-mère, dans une pièce non chauffĂ©e. Le givre sur les fenĂŞtres et la bouillotte dans le lit, ainsi que la douceur de ma mĂ©mĂ© sont de bons le temps des devinettes des formes dans le givre ou dans les nuages.. Copine !SoirHabituĂ© du forumLe merleUn oiseau siffle dans les branchesEt sautille gai, plein d’espoir,Sur les herbes, de givre blanches,En bottes jaunes, en frac un merle, chanteur crĂ©dule,Ignorant du calendrier,Qui rĂŞve soleil, et moduleL’hymne d’avril en il vente, il pleut Ă  verse ;L’Arve jaunit le RhĂ´ne bleu,Et le salon, tendu de perse,Tient tous ses hĂ´tes près du monts sur l’épaule ont l’hermine,Comme des magistrats blanc tribunal examineUn cas d’hiver se son aile qu’il essuie,L’oiseau persiste en sa chanson,MalgrĂ© neige, brouillard et pluie,Il croit Ă  la jeune gronde l’aube paresseuseDe rester au lit si longtempsEt, gourmandant la fleur frileuse,Met en demeure le voit le jour derrière l’ombre,Tel un croyant, dans le saint lieu,L’autel dĂ©sert, sous la nef sombre,Avec sa foi voit toujours la nature il se confie,Car son instinct pressent la rit de ta philosophie,Beau merle, est moins sage que toi !ThĂ©ophile GautierCeladonDemi-dieuIl a neigĂ©Il a neigĂ© la veille et, tout le jour, il toit, les ornements de fer et la margelleDu puits, le haut des murs, les balcons, le vieux bancSont comme ouatĂ©s, et, dans le jardin, tout est grĂ©sil a figĂ© la nature, et les branchesSur un doux ciel perlĂ© dressent leurs gerbes regardez. Voici le coucher de l'occident plus clair court un sillon vermeil,Sa soudaine lueur féérique nous arrose,Et les arbres d'hiver semblent de corail CoppĂ©eIl a neigĂ©Il a neigĂ© dans l'aube roseSi doucement neigĂ©,Que le chaton croit Ă  peine s'il a neigĂ© dans l'aube roseSi doucement neigĂ©,Que les chosesSemblent avoir le chaton noir n'oseS'aventurer dans le verger,Se sentant soudain Ă©trangerĂ€ cette blancheur oĂą se posent,Comme pour le narguer,Des moineaux CarĂŞmeSoirHabituĂ© du forumLa barqueIl gèle et des arbres pâlis de givre clairMontent au loin, ainsi que des faisceaux de lune ;Au ciel purifiĂ©, aucun nuage ; aucuneTache sur l’infini silencieux de l’ fleuve oĂą la lueur des astres se rĂ©fracteSemble dallĂ© d’acier et maçonnĂ© d’argent ;Seule une barque est lĂ , qui veille et qui attend,Les deux avirons pris dans la glace ange ou quel hĂ©ros les empoignant soudainDispersera ce vaste hiver Ă  coups de ramesEt conduira la barque en un pays de flammesVers les ocĂ©ans d’or des paradis lointains ?Ou bien doit-elle attendre Ă  tout jamais son maĂ®tre,Prisonnière du froid et du grand minuit blanc,Tandis que des oiseaux libres et flagellantLes vents, volent, lĂ -haut, vers les printemps Ă  naĂ®tre ?Emile Verhaeren, Les bords de la routePuckVĂ©nĂ©rableSoleil d'hiverStĂ©phane MallarmĂ© 1842-1898Ă€ Monsieur Eliacim Ă  la perruque rousse De qui les lames de vermeil, Ă” faunes ivres dans la mousse, Provoquaient votre lourd bretteur aux fières tournures Dont le brocart Ă©tait d'ors fins, Et qui par ses Ă©gratignures Saignait la pourpre des n'est plus qu'un Guritan chauve Qui, dans son ciel froid verrouillĂ©, Le long de sa culotte mauve Laisse battre un rayon rouillĂ© Son aiguillette, sans bouffette, Triste, pend aux sapins givrĂ©s, Et la neige qui tombe est faite De tous ses cartels dĂ©chirĂ©s !_________________"Ce que nous avons fait, aucune bĂŞte au monde ne l'aurait fait. Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontĂ©s Ă  l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'Ă©tait pas ma guerre. C'Ă©tait pas ma guerre, oh non !"CripureSapotilleEmpereurReçu Ă  l'instant du QuĂ©bec. Nuit de NoĂ«l La nuit a dĂ©ployĂ© son fait froid; mais le grand ciel bleuAllume sa dernière fait froid; mais j'attise un feuQui fait chatoyer une toileOĂą brille le berceau d'un vent glacĂ© sur les toituresRâle et sanglote comme un les pieds ou sous les voituresCrissent la neige et le verglas;EmmitouflĂ© dans ses fourrures,Plus d'un passant hâte le les Ă©glises rayonnentDu vif Ă©clat de mille les enfants papillonnent- MalgrĂ© le froid - l'espoir aux yeux,Autour des temples lumineux;DĂ©jĂ  les cloches le son des bronzes pieux,CoupĂ© de solennels silences,RĂ©pĂ©tĂ© sous nos bois immensesComme un Ă©cho perdu des cieux,RĂ©veille en mon coeur soucieuxUn essaim de loin, bien loin, rĂŞveur, je voisLa tant vieille Ă©glise en ruineOĂą j'allai la première fois,Au milieu de la nuit divine,Incliner ma tĂŞte enfantineSur le berceau du Roi des vois une voĂ»te revĂŞcheOĂą l'on a voulu peindre un ciel,Je vois au pied d'un humble autelVaguement luire une humble une voix jeune et fraĂ®cheChanter NoĂ«l! NoĂ«l! NoĂ«l!Je vois ma mère prosternĂ©eEt, près de moi, priant tout Ă  la mort d'une annĂ©eAu milieu de joyeux Ă©bats;Et j'aperçois deux petits basDans une grande mon enfance Ă  mes yeuxReparaĂ®t, hantant ma demeureComme un fantĂ´me gracieuxDont l'aile avec amour m'effleure;Et devant ce passĂ© si vieuxMon regard se voile, et je pleure, les sens apaisĂ©s,Avec un coeur que l'âge Ă©mousse,Sans dĂ©chirement, sans secousse,Et mes pleurs, Ă  longs flots versĂ©s,Ont l'âcretĂ© suave et douceDes souvenirs et des baisers. William ChapmanipomeeGuide spirituelMerci pour ces nouveaux poèmes, que je ne connaissais pas;A part celui de Maurice CarĂŞme, mais il me semble que le chaton est dĂ©jĂ  noir dans le 3e vers. d'ailleurs c'est mieux pour la prosodie, me Soir, ce merle de Gautier, je le connais bien, qui chante en fĂ©vrier dès que les jours sont plus longs. Sapotille, je ne connaissais mĂŞme pas l'auteur, c'est très Ă©dition par ipomee le Jeu 22 DĂ©c 2016, 1951, Ă©ditĂ© 1 fois Raison un mot oubliĂ©SapotilleEmpereur ipomee a Ă©critSapotille, je ne connaissais mĂŞme pas l'auteur, c'est très beau. A vrai dire, je n'osais pas trop l'ajouter ! Ce poème n'est pas trop laĂŻc ...ipomeeGuide spirituelÇa non plus ce n'est pas trop laĂŻc, et pourtant une athĂ©e comme moi y est de Francis Jamme L'âne et le bĹ“ufOn dit qu’à NoĂ«l, dans les Ă©tables, Ă  minuitl’âne et le bĹ“uf, dans l’ombre pieuse, le crois. Pourquoi pas ? Alors, la nuit grĂ©sille les Ă©toiles font un reposoir et sont des et le bĹ“uf ont ce secret pendant l’ ne s’en douterait pas. Mais, moi, je sais qu’ils ontun grand mystère sous leurs humbles yeux et les miens savent très bien se sont les amis des grandes prairies luisantesoĂą des lins minces, aux fleurs en ciel bleu, tremblentauprès des marguerites pour qui c’est dimanchetous les jours puisqu’elles ont des robes sont les amis des grillons aux grosses tĂŞtesqui chantent une sorte de petite messedĂ©licieuse dont les boutons d’or sont les clochetteset les fleurs des trèfles les admirables et le bĹ“uf ne disent rien de tout celaparce qu’ils ont une grande simplicitĂ©et qu’ils savent bien que toutes les vĂ©ritĂ©sne sont pas bonnes Ă  dire. Bien loin de moi, lorsque l’ÉtĂ©, les piquantes abeillesvolent comme de petits morceaux de soleil,je plains le petit âne et je veux qu’on lui mettede petits pantalons en Ă©toffe je veux que le bĹ“uf qui, aussi, parle au Bon Dieu,ait, entre ses cornes, un bouquet frais de fougèresqui prĂ©serve sa pauvre tĂŞte douloureusede l’horrible chaleur qui lui donne la Ă©dition par ipomee le Jeu 22 DĂ©c 2016, 1952, Ă©ditĂ© 1 fois Raison prĂ©sentationSoirHabituĂ© du forumLa cloche fĂŞlĂ©eIl est amer et doux, pendant les nuits d’hiver,D’écouter, près du feu qui palpite et qui fume,Les souvenirs lointains lentement s’éleverAu bruit des carillons qui chantent dans la brume,Bienheureuse la cloche au gosier vigoureuxQui, malgrĂ© sa vieillesse, alerte et bien portante,Jette fidèlement son cri religieux,Ainsi qu’un vieux soldat qui veille sous la tente !Moi, mon âme est fĂŞlĂ©e, et lorsqu’en ses ennuisElle veut de ses chants peupler l’air froid des nuits,Il arrive souvent que sa voix affaiblieSemble le râle Ă©pais d’un blessĂ© qu’on oublieAu bord d’un lac de sang, sous un grand tas de morts,Et qui meurt, sans bouger, dans d’immenses Baudelaire, Les fleurs du malipomeeGuide spirituelBien vu, Soir, amer et doux...SoirHabituĂ© du forumJe pensais au dĂ©part mettre Les Fièvres d'Emile Verhaeren en suite du tien mais il est beaucoup plus spirituelEn effet, il y a beaucoup plus de poèmes sombres sur l'hiver que de poèmes gais. C'est sĂ»r, c'est une saison dure pour ceux qui n'ont pas de quoi se rĂ©chauffer, et le gris du ciel porte Ă  la dĂ©prime. Mais pour moi la première neige est un enchantement, mĂŞme si je pense aux autres. Et les enfants sont on avait oubliĂ© ClĂ©ment Marot. Ce poème pourrait convenir au thème de l'amour en poĂ©sie il y a un autre fil ici.Le dizain de neige ClĂ©ment MarotAnne, par jeu, me jeta de la neige,Que je cuidais froide certainement;Mais c'Ă©tait feu; l'expĂ©rience en ai-je,Car embrasĂ© je fus le feu loge secrètementDedans la neige, oĂą trouverai-je placePour n'ardre point? Anne, ta seule grâceÉteindre peut le feu que je sens bien,Non point par eau, par neige, ni par glace,Mais par sentir un feu pareil au sageJ'aime beaucoup les Ă©crits de ClĂ©ment Marot, celui-lĂ  Ă©tait un drĂ´le de type...Sujets similairessites pour trouver des poèmes5è quels poèmes Ă  rĂ©citer pour quelles sĂ©quences?Quels poèmes lyriques pour des 4e très faibles?poèmes pour mes sĂ©quences...Des poèmes pour l'introduction au fantastiqueSauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Magie blanche de ces jouets dans les vitrines ensoleillĂ©es. Je voudrais rev’nir, vers mon passĂ©. PassĂ© simple, oĂą tout simplement nos chagrins s’effaçaient. C’était hier on a marchĂ© sur la lune et je revais. Je voudrais rev’nir, vers mon passĂ©. Tombe la neige et souffle le vent d’hiver, remonter le temps des cieux Tombe la neige et souffle le vent d’hiver, retrouver les jours heureux d’hier.. Ă©phĂ©mères. En dĂ©cembre! Magie blanche! chorus La, la, la.. Tombe la neige et souffle le vent d’hiver, remonter le temps des cieux Tombe la neige et souffle le vent d’hiver, retrouver les jours heureux d’hier.. Ă©phĂ©mères Reader Interactions

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